ROUTE ROYALE NICE TURIN | PATRIMOINE MONDIAL - Une délégation de la
Fédération des Associations du Comté de Nice a été reçue à Paris par Son Excellence Madame Bourgois (ambassadeur de France auprès de l’
UNESCO) et Madame Catherine Dumesnil (de la Délégation permanente de la France à l’
Unesco) pour présenter le projet de la Fédération de Classement de la
Route Royale Nice Turin au
Patrimoine Mondial de l’Unesco. Un projet lancé par la Fédération il y a deux ans auquel s’est attaché le
Conseil d’Ornement du Comté de Nice (une structure de réflexion pluridisciplinaire mise en place il y a un an et composé d’historiens, de conservateurs de musées, de conservateurs du Patrimoine, d’architectes, d’archéologues, chargés d’élaborer des dossiers de mise en valeur du Patrimoine du
Comté de Nice).
La délégation était accompagnée par
Christian Estrosi, Secrétaire d’État chargé de l’Outre Mer, Président du
Conseil Général des Alpes-Maritimes qui a annoncé son soutien total à cette opération : «
Nous sommes prêts à donner les moyens nécessaires à l’appui de cette démarche » a-t-il annoncé à l’issue de la rencontre. La
Route Royale, commandée en 1610 par
Charles Emmanuel 1er, duc de Savoie et prince du Piémont, est la première route qui permit de relier
Turin, capitale des Etats de Savoie, à son unique débouché maritime, le port de
Nice et la rade de
Villefranche-sur-Mer. Chemin muletier, la voie sera rendue carrossable en 1780 et sera inaugurée par Victor Amédée III, ce sera un axe majeur de développement commercial et de diffusion culturelle pour tout le Comté. Le (prochain) gouvernement italien sera naturellement associé à ce projet de classement ; la
Route Royale aboutissant à
Turin où se trouve le Palais Royal de la maison de Savoie, classé au Patrimoine Mondial depuis 1997 ! Nous avons donc, pour la première fois dans l’histoire de l’
Unesco, la possibilité de classer deux lieux en interactions historiques dans un projet transfrontalier de valorisation du Patrimoine. Un projet structurant de valorisation du patrimoine porteur d’enjeux économiques, «
quand on sait qu’un classement au Patrimoine Mondial de l’Humanité entraîne un afflux touristique conséquent, une augmentation de 80 à 100 % de la fréquentation des lieux concernés, on comprend mieux l’enjeu de ce projet » annonce
Jean-Marc Giaume. Diversifier l’offre touristique en s’appuyant sur un plus culturel pour donner une nouvelle image de valorisation touristique des Alpes doit permettre la mise en place de nouveaux circuits touristiques, créateurs de développement économique, donc d’emploi.
La délégation, composée de Jean-Marc Giaume (Président de la Fédération), Mathieu Buono (Directeur de la Fédération), Steve Betti (Conseiller du Recteur pour les Langues et Cultures Régionales), Henri Geist (Président du Cercle d’Histoire et d’Archéologie des Alpes-Maritimes, Membre du Conseil d’Ornement), Jacqueline Cuvier (Présidente de l’Association Les Appels d’Orphée, Membre du Bureau de la Fédération et du Conseil d’Ornement) entourant Christian Estrosi.