MUNICIPALE NICE ROYAL ALLEMAND -
Nice cinquième ville de France valait bien une étape dans le
tour de France de
Ségolène Royal, entre
Montpellier La Paillade vendredi, et
Périgueux, Bordeaux ou
Toulouse cette semaine. Le bain de foule du
marché de la Libération a confirmé la persistance de son aura particulière dans le paysage politique français. Plus chaleureuse et disponible que lors de son passage pré élection présidentielle dans la salle
Leyrit du quartier Saint Roch, où elle était apparue assez distante et crispée, isolée de la foule par un service d’ordre du
PS marseillais sur les dents. La joyeuse bousculade qui l’a accompagnée samedi matin de
Joseph Garnier à
Malausséna parmi les étals des marchands niçois prouve que sa popularité et son statut de star sont intacts, ce que
Ségolène Royal semble bien une fois encore décidée à utiliser ces atouts pour incarner l’opposition et mettre à mal ses rivaux socialistes.
Après s’être engouffrée avec
Patrick Allemand dans un tramway pour rejoindre la
Place Masséna, elle a évoqué avant de prendre la parole sur le
parvis Jacques Médecin, où l’attendait quelques centaines de personnes, «l
a pagaille au sommet de l’État», «
les promesses de campagne non tenues, la désinvolture du pouvoir sarkozien», «
la hausse des prix, du prix de l'essence, de l'alimentation, la vie trop chère, les impôts …», «
les difficultés des petits retraités » et répété que « l
'enjeu des municipales est un enjeu national ». Lors du point presse sous la tente, elle n’a pas voulu répondre aux questions des journalistes qualifiées par elle de «
hors sujet », préférant parler de son soutien à la liste «
Changer d’ère », conduite par
Patrick Allemand, «
qu’elle connaît depuis longtemps », de la nécessité pour
Nice de mettre aux commandes des gens « sérieux », pour sortir de «
l’affairisme et des combines de toutes sortes ». Interrogé sur la candidature de
Ségolène Royal au poste de secrétaire général du
PS,
Patrick Allemand a déclaré : «
si elle se présente, il n'y aura pas de problème ».