FESTIVAL DU LIVRE DE NICE - A mi-journée vendredi la formidable tempête qui a balayé la Riviera Côte d’Azur a frappé de plein fouet les voiles blanches du bateau «Festival du livre de Nice 2007», amarré au bord de la grande bleue, en fond de Baie des Anges, dans la pinède protectrice. Puis après la rince cap hornienne, comme des oiseaux ravis du retour du grand beau, les auteurs et le public sortant de leurs abris de fortune, se sont retrouvés dans les allées glissantes de cette 12ème édition dédiée à « l'esprit du rivage». L’esprit était là et bien là, il avait soufflé très fort, la fête pouvait commencer. Richard Bohringer, pieds nus, signait, toujours d’humeur égale, le «Carnet du Sénégal» un joli petit livre édité par Arthaud, une rencontre africaine éclairée par les illustrations de la Niçoise Virginie Broquet, Roger-Louis Bianchini présentait son enquête glaçante sur les bas-fonds des prisons françaises «Un maton au parloir» et Paule Constant grande demoiselle de la littérature française, Goncourt 98, confiait confidence sur confidence à propos de «La bête à chagrin» son dernier opus de chez Gallimard. Puis vint le moment de la remise du grand chèque en bois qui récompense le lauréat du Prix Nice Baie des Anges. Le jury présidé par Jean-Marie Rouart, de l'Académie française et composé de Patrick Besson, Paule Constant, Irène Frain, Jacques Gantié, Franz-Olivier Giesbert, Marc Lambron, Gilles Lapouge, Raoul Mille, Pierre-Jean Rémy, de l'Académie française, Jean-Pierre Rudin et Françoise Xénakis, l’avait attribué le 5 Juin dernier au Niçois Didier Van Cauwelaert pour son roman «Le père adopté» paru aux éditions Albin Michel. Le prix doté d’une somme de 7.600 euros est patronné par la Ville de Nice depuis 1998, c’est donc Jacques Peyrat qui officia rappelant qu’il avait, en tant qu’avocat, bien connu le père de Didier, acteur principal du livre couronné.La journée de samedi verra l’arrivée de nombreux auteurs, on en attend plus de 300 pendant les trois jours du festival, et elle se terminera à partir de 20 h 30, Plage publique du Castel, au pied de la colline du Château, par une Grande Nocturne, placée sous le double signe de la littérature et des arts. Cette soirée sera conçue comme un grand cabaret contemporain, avec une succession d'interventions courtes où les lectures alterneront avec les rencontres musicales ou artistiques, toujours autour du thème des Arts du rivages.Samedi 16 juin 11 heures au Grand Hôtel Aston (Salon Masséna) Conférence sur le thème “ La musique des mots chez Louis Nucéra “ par Nicole Vaillant Dubus 11 heures à la Bibliothèque Louis Nucéra “ Sur les traces de Joseph Kessel” Conférence de Olivier Weber autour de son dernier livre intitulé “ Kessel : le nomade éternel “(Ed. Arthaud) 14 heures au Grand Hôtel Aston (Salon Masséna) “ Les souvenirs d’enfance nous alliènent-ils ou nous construisent-ils ? ” Table ronde parrainée par l’association Lire et faire lire animée par Fernande Lucas avec Didier Van Cauwelaert, Patrick Estrade et Claude Rizzo. 15 heures à la Bibliothèque Louis Nucéra Conférence de Janine Boissard autour de son dernier livre intitulé “ Je serai la princesse du château “(Ed. du Rocher) 16 h 30 au Grand Hôtel Aston (Salon Masséna) “ Histoire du peuple arménien : entre tragédies et renaissances ” Table ronde avec Gérard Dedeyan, Jean-Baptiste Racine, Annick Asso et Raphaël Stainville 18 heures au Grand Hôtel Aston (Salon Masséna) “ Trois fins de règne : De Gaulle, Mitterrand, Chirac. Ressemblances et différences “ Conférence de Henri Amouroux autour de son dernier livre intitulé “ Trois fins de règne. Y a-t-il un art de quitter le pouvoir? “(Ed. JC Lattès)