Conférence Les artistes de l’Algérie de 1830 à 1962
– Conférence par Elisabeth Cazenave, galeriste à Alger puis à Paris, elle s’attache à retracer l’histoire des beaux-arts en Algérie. Docteur es lettres, elle préside l’Association Abd-el-Tif depuis 1992 et est expert auprès de la chambre européenne des experts conseils en oeuvres d’art.
musée des Beaux-Arts Jules Chéret - accès libre pour la conférence
Trois parties viennent illustrer cette conférence :
- De 1830 à 1907 présentent les pionniers de l’orientalisme :1) Les artistes du dépôt de l’armée
2) Les premiers artistes voyageurs : Eugène Delacroix, Gustave Guillaumet, Théodore Chassériau.- De 1907 à 1962 s’ouvre L’âge d’or de l’Algérie, l’orientalisme s’institutionnalise avec la création de la Villa Abd-el-Tif, villa Médicis des artistes originaires d’Algérie.
- De 1940 à 1960 s’élève le débat sur une École d’Alger, “une filiale ensoleillée du génie français”.
Conférence Camus le solaire par Yves Ughes,
professeur de lettres et poète
auditorium Albert-Camus bibliothèque Louis-Nucéra - accès libre
L’absurde, n’est-ce pas d’être projeté, dès la naissance dans un monde morcelé où l’eau, le soleil ne sont plus que des éléments séparés ? L’absurde réside dans l’exclusion d’un monde qui ira son cours, quoiqu’il advienne de nous. Comme il est hors de question de se résigner, comme il nous faut, envers et contre tout, “imaginer Sisyphe heureux”, comment dépasser notre finitude ? La langue peut être comme la peste, mais nous n’avons qu’elle pour nous réapproprier le monde. Celle de Camus est faite de chair et de sel.
Conférence Albert Camus et ses amis artistes, en Algérie 1930-1960 par Elisabeth Cazenave
musée des Beaux-Arts - accès libre pour la conférence
- Première partie : un monde méditerranéen en partage Autour de Camus se forme à Alger, autour des années trente, une “bande à Camus” composée d’intellectuels et de nombreux artistes qui aiment à se rencontrer dans des lieux privilégiés.
- Deuxième partie : les artistes
Albert Camus inscrit l’Algérie dans la mythologie et la réalité à la fois. L’écrivain et les artistes respirent en Algérie le même air, rencontrent les mêmes résistances, réagissent contre les mêmes mots d’ordre et défendent chacun à leur manière dans la confusion du prescrit le même idéal, une certaine tradition classique.