ÉCOLE DE NICE MAMAC - Au
Musée d’Art Moderne et Contemporain (MAMAC), hommage à partir de 14 h à l’
École de Nice avec la projection de plusieurs films qui lui sont consacrés et la présentation par
André Barthe, Maire-adjoint, qui représentera Jacques PEYRAT, Sénateur-Maire de Nice, de deux ouvrages des
éditions Ovadia : «
École de Nice» d’
André Giordan et Alain Bianchéri et «
Un peu de meurtre à l’École de Nice» de
Jean Mas.
Qu'a été l'
École de Nice et que représente-t-elle encore après 50 années d'existence ? Mais d’abord a-t-elle vraiment existé ? Quels en sont ses membres et ceux qui s'en revendiquent ? Comment tout a-t-il commencé ? Sur quoi a-t-elle pris appui ? Pourquoi a-t-elle eu un tel impact sur le plan international ? Questions énigmatiques et impertinentes auxquelles le livre d’
André Giordan et Alain Bianchéri, premier tome d'une série allant des années 50 à nos jours, apporte un éclairage original, atypique, irrévérencieux et approfondi.Construit en deux parties, la première réalisée avec précision par le professeur
André Giordan, épistémologue bien connu et spécialiste de l’émergence, retrace rigoureusement son histoire. Il situe l'importance culturelle de la
ville de Nice et de ses célèbres galeries d'Art, comme la
galerie Ferrero, et l'impact international de chacun de ces artistes qui ont marqué
Nice et cette «
École», et qui ont largement contribué à la légende. À cette fin, il introduit une démarche transversale, corrélée à une approche systémique des artistes, pour mieux faire comprendre ce qu'on appelle «École de Nice», son unité et sa cohérence supposées, ses paradoxes et ses «travers», son état d'esprit à une époque d'intense créativité, nostalgique et révolue...
La deuxième partie opérée par le professeur agrégé d’art
Alain Biancheri développe une nouvelle approche, rigoureuse et plastique, des œuvres majeures– description, interprétation, morphologie, chromatisme, influences -. Il appréhende et décortique la démarche artistique de chaque créateur et inscrit son évolution dans une histoire personnelle et dans celles des groupes identifiés de l'École :
Nouveaux réalistes, Supports/Surfaces, Groupe 70, Fluxus et Atypiques.
Actuellement existe-t-il toujours une
École de Nice après l'historique École ? Une nouvelle «
École de Nice» émerge où les artistes, «face à un art de la rupture» s'engagent dans un retour aux valeurs picturales traditionnelles : continuité, stratégie ou indigestion ?
Rebecca François, jeune historienne d’art, conclut cet ouvrage en présentant l'état d'esprit de cette nouvelle génération qui sera détaillé dans un prochain ouvrage où seront présentés avec la même démarche didactique les groupes et artistes des années 80 à nos jours.
Ces deux tomes constitueront une vraie saga, étonnante et trop souvent méconnue, sur ces artistes qui contribuent, d'ailleurs depuis fort longtemps et pour longtemps, à faire de la
ville de Nice une véritable capitale européenne et internationale de la Culture.