PARIS-NICE CYCLISME - Réunion collégiale des
équipes professionnelles cyclistes aujourd’hui à
Bruxelles pour essayer de trouver une position commune face aux ukases de l'
Union Cycliste Internationale (UCI) qui interdit aux
20 équipes du ProTour de participer à la course
Paris-Nice. Cette course cycliste est devenue le prétexte d’un bras de fer entre
Amaury Sport Organisation (ASO), organisatrice de la
Course au Soleil et du Tour de France et l’
UCI de Pat McQuaid, son président qui veut exercer son droit régalien sur les organisateurs des trois grands tours qui n’en ont cure.
Dernier épisode cette semaine, une tentative de médiation sous forme d’échange de courrier / communiqué de presse :
UCI « Nous vous proposons une médiation et, dans l'attente de son résultat, de maintenir toutes les épreuves du Pro-Tour jusqu'au Tour de France»
ASO «Nous acceptons une médiation en prenant soin des personnes qui seront désignées pour la mener mais dans l'attente du résultat, nos épreuves ne font pas partie de l'UCI Pro-Tour»
Devant ce dialogue de malentendants, les six principales fédérations nationales de cyclisme,
Autriche, Belgique, Espagne, France, Italie, Luxembourg ont émis à leur tour un communiqué commun. Elles y réclament, outre l’apaisement du conflit, la création d’un groupe de travail «
ayant pour mission d'organiser une concertation avec toutes les familles du cyclisme et de formuler des propositions à court et moyen termes acceptables par tous» et cela avant le 12 mai date du départ du
Giro d’Italie.
Si aujourd’hui les équipes réunies à
Bruxelles décidaient majoritairement de s’aligner au départ du prochain
Paris-Nice, il ne resterait pas grand-chose de l’autorité du
président Pat McQuaid.