FOOTBALL|LIGUE 1 - Après cette calamiteuse et ridicule semaine de micmacs en tous genres, sur l’aire gazonnée du
Ray, le seul terrain qui compte, l’
OGC Nice dominé pendant la majeure partie de la rencontre s’offre un
Bordeaux bouchonné (2-1). Mais il n’est plus temps de faire la fine bouche. Avec le soutien irréductible des dix mille fidèles du peuple niçois, l’équipe azuréenne renoue avec la victoire qui la fuyait depuis onze matches. Trois longs mois de disette ! Et qu’importe si le breuvage est une piquette. Dans le combat pour le maintien en
Ligue 1, ce match gagné à domicile après le nul obtenu à l’extérieur chez les Lyonnais, devrait donner le tempo nécessité par le classement actuel de l’équipe niçoise.
D’entrée les Girondins monopolisèrent le ballon mais on sentit très vite que les Niçois bien en place n’allaient pas se contenter de regarder passer les plats.
Placé dans l’arrière défense de ses anciens co-équipiers,
Lilian Laslandes reprend de la tête un centre de
Fanni,
Planus, très mal inspiré, dégage plein axe sur
Ederson qui, sans se poser de question, du droit, reprend de volée et expédie, avec l’aide d’un poteau rentrant, le ballon au fond des filets de
Ramé (1-0, 12e). Parti du rond central
Ederson oublie
Jemmali, aidé par les appels de
Koné et Laslandes, il embarque la défense girondine et à l’entrée de la surface, du gauche, décoche un tir dans la lucarne de
Ulrich Ramé qui ne le remercie pas (2-0, 26e). Une explosion de joie dans le vieux Ray, comme pas entendue depuis longtemps, salue le doublé du jeune Brésilien.
Mais aussitôt comme à sa mauvaise habitude, le Gym recule ce qui permet aux Bordelais de se montrer plus incisifs. Sur le côté gauche,
Mavuba centre vers
Chamakh qui remise bien sur Micoud. L’ancien meneur de jeu du Werder de Brême décoche un tir sec et sans bavure qui telle une flèche se fiche en pleine lucarne de
Lloris médusé (1-2, 36e).
À la reprise,
Ricardo lançait tour à tour ses deux nouveaux sud-américains, le Brésilien
Jussiê (à la place de
Perea invisible, 46e) et l'Argentin
Cavenaghi (pour
Chamakh, 65e). Bordeaux dominait outrageusement la seconde période sans pouvoir réellement mettre en danger un
OGCN ne cherchant plus qu'à trouver au loin l’insaisissable
Koné.
Non sans avoir tremblé, l’
OGC Nice solidaire parvenait à garder jusqu’au terme les trois points de la victoire pour la plus grande joie des tribunes.