FOOTBALL SEDAN - L'
OGC Nice sans allant et sans élan n’arrive pas à gravir la montagne. En ces temps de
raffarinade à la
mode Ségolène, celle-ci peut s’appliquer au
Gym. Cette fois la cote d’alerte est atteinte comme l’a signifié le «
grand public» de ce petit club, déçu par la prestation de son équipe, dans laquelle décidemment quelque chose ne tourne plus rond. Les points perdus s’accumulent, la boîte à excuses est vide. On ne peut que comprendre ce public niçois, d’une fidélité pourtant exemplaire qui, à la mi-temps, pour la première fois depuis bien longtemps, siffle ses favoris lors du retour aux vestiaires.
Fantômas en personne a envoûté cette équipe.
Ce qui nous fait dire que le feu couve dans l’arrière-boutique, c’est le médiocre match collectif des cadres du
Gym. Abardonado, Rool, Vahirua, Balmont tous en dessous leurs prestations habituelles, savent quelque chose que nous ignorons et le groupe est en train de se déliter.
Le sempiternel appel au travail qui finira par payer est hors de propos maintenant. Il va falloir donner un autre os à ronger aux médias car c’est dans les têtes que quelque chose cloche, ou dans la tête.
Il faut comprendre, se remuer les méninges et traiter le problème, pour saisir avant qu’il ne soit trop tard, toutes les chances de se redresser. Éliminer les maillons faibles et se séparer des chats noirs. C’est dorénavant la priorité pour résister aux vents mauvais de la division qui ont commencé à se lever. Cette
cuisine niçoise doit être faite en interne avant que tout le monde ne s’en mêle et n’ajoute, qui son grain de sel, qui sa goutte de curare. La soirée au
Ray fut pénible.
Dès l’entame,
Sedan entrait dans le match avec détermination et se jouait de la défense en beurre de
Nice.
Lloris par trois fois retardait l’échéance avant de se faire lober par une pichenette de
Joseph-Désiré Job, qui avait hérité d’un ballon en profondeur, suite à une série de contres heureux certes, mais qui indiquait bien de quel coté était l’envie (17e, 0-1).
Comme contre
Sochaux, le milieu de terrain encombré et pléthorique empêchait
Nice de poser son jeu.
David Bellion vaille que vaille se procurait deux occasions, mais ses deux frappes étaient repoussées par
Patrick Regnault à la parade (24e et 44e).
Le
Gym regagnait les vestiaires, mené au score et sous les sifflets des gradins après une première mi-temps transparente.
Sans doute savonnés, rincés, séchés par
Antonetti, les
rouge et noir reprenaient la rencontre avec de meilleures intentions. Cela se traduisait par une égalisation à la 56e, un jeu en triangle
Balmont, Bellion permettait à
Bakary Koné d’éliminer
Patrick Regnault , sorti à sa rencontre, et de marquer dans le but vide.
Nice prenait même l’avantage sur un coup franc tiré par
Rool du bord de touche, côté droit, lorsque
Kanté au premier poteau dévia le ballon de la tête dans les filets de
Regnault pris à contre-pied (75e, 2-1).
Le coaching de
Pasqualetti payait, avec l’entrée de
Mansour Boutabout et de
Grégory Pujol. Ce dernier reprenait un centre dévié de l’ex-monégasque
Maurice-Belay et de volée crucifiait
Hugo Lloris (86e, 2-2).
Un match nul qui n'arrange aucune des deux équipes au classement de
Ligue 1, mais qui est surtout un mauvais résultat pour
Nice qui n’arrive pas à faire la différence à domicile avec des rivaux directs en fond de classement d’un championnat de piètre niveau.Photo LatéraleNissart.com