NICE | CONTES | PAILLON — L’affaire du brûlage des boues chez
Vicat, le cimentier de la
vallée du Paillon, vient de connaître un nouveau rebondissement.
Le
préfet des Alpes Maritimes Dominique Vian a retiré l’arrêté préfectoral du 1er août 2006 qui autorisait, à partir du 1er janvier 2008, la cimenterie Vicat à brûler 20 000 tonnes par an de boues séchées provenant des stations d'épuration du département.
Cet arrêté pris par le
préfet Pierre Breuil, quelques jours avant son départ, était contesté par l'
association Paillon Vert pour manque de concertation et de consultation du dossier. Elle signalait en outre qu’en ce qui concerne les installations classées, l'avis du
Comité Départemental d'Hygiène (CDH) était une nécessité préalable.
Cette affaire avait fortement opposé le
préfet Pierre Breuil et Christian Estrosi.
Sous la conduite de son président, le conseil général avait adopté une motion qui s'opposait à tout projet de brûlage de déchets dans les fours des deux cimenteries du
Paillon, Lafarge et Vicat de La-Grave-de-Peille.
Christian Estrosi avait de surcroît obtenu l’appui de
Nelly Olin, ministre de l'écologie et du développement durable, qui recommandait de surseoir à cette décision en attendant les résultats d’une étude épidémiologique sur les conséquences de telles incinérations dans la vallée.
Le
préfet Dominique Vian est donc revenu à ces recommandations..