ANITA GARIBALDI CONFÉRENCE (Nice Rendez-Vous) — En partenariat avec la Fnac de Nice, le Comité International du Bicentenaire de la naissance de Jóusé Garibaldi organise, le vendredi 25 novembre 2005 à 14 heures à l’Espace Association Garibaldi (Grand Amphithéâtre) une conférence-débat sur le nouveau roman historique qui vient de paraître aux Editions Grasset intitulé Anita, en présence de l’auteur, Alicia Dujovne-Ortiz, écrivain et joumaliste de Buenos Aires, en Argentine.

Anita Garibaldi, femme très populaire en Amérique du Sud, a joué un rôle crucial dans la vie et l’oeuvre de Joseph Garibaldi jusqu’à sa mort dans les bras du héros en août 1849. Nice conserve chèrement sa mémoire : le tombeau primitif d’Anita vient d’être restauré au cimetière du Château (depuis 1932, sa dépouille repose dans le piédestal du monument que l'Italie lui a élevé en 1932, sur la colline du Janicule à Rome. Cette conférence sera l’occasion de faire connaître au public niçois l'épouse du héros des deux mondes.

1839, le jeune Giuseppe Garibaldi est en Amérique du Sud, condamné à mort (par contumace) dans la péninsule italienne pour avoir participé à la révolte républicaine contre la Maison de Savoie. Au Brésil, il s'engage dans une autre révolution, celle des « farrapos », des pouilleux. Marin, il devient corsaire. Lorsqu'il rentre victorieux dans la ville de Laguna, il prend sa longue-vue pour observer une femme qui se tient à la fenêtre d'une cabane de pêcheurs. Elle est jeune, robuste et brune. Il descend de son bateau, va vers elle et lui dit : « Tu dois être à moi ».
Anita le suivra dans des batailles navales, à cheval dans la sierra aux abîmes vertigineux, risquera sa vie pour lui, et pour la cause, femme de guerre plus à l'aise dans les actions héroïques que dans son rôle d'épouse et de mère. Elle mourra à Ravenne, sur la côte Adriatique. Garibaldi, inconsolable, enterra sa femme à Nice, pour associer par delà la mort l'amour de sa vie à l'amour qu'il a toujours gardé pour sa ville natale.
En Europe, le nom d'Anita est resté enseveli, comme un vague souvenir à côté de la mémoire puissante du général à la chemise rouge qui unifia l'Italie, qui se porta au secours de la République Française et qui fut le précurseur de l'Europe des peuples. Ce roman historique écrit avec brio inverse le point de vue : il raconte l'amour et l'aventure, à travers le regard aimant et critique d'une métisse du Sud, porté sur un Européen courageux et rêveur.
« Un livre vivant, très visuel, mettant en scène des moments exaltants de l'histoire peu ou mal connus, vu par Anita Garibaldi, par les yeux d'une femme qui incarne le courage et la fidélité à un homme et à son idéal ».

Vendredi 25 novembre 2005 à 14 heures

La conférence sera suivie d'une dédicace par l'auteur.
En avant-première, représentation de trois chansons en niçois créées par Serge Dotti, de l'association « La Machina » en hommage à Anita et Joseph Garibaldi, sur des musiques de Jean-Louis Ruf avec la participation de René Bermon
La conférence-débat est organisée avec le soutien de l'Université de Nice Inter-Ages (UNIA), du CIC/Lyonnaise de Banque, de la société Seemage et des Cafés Malongo.

Comité International du Bicentenaire de la naissance de Jóusé Garibaldi
Espace Association - 12, ter Place Garibaldi 06300 Nice
Tél. 04 93 55 69 45 Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Anita, par Alicia Dujovne-Ortiz. Paris, Grasset, 2005. 324 pages. 18 euros.

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