NICE NEWS ACTUALITES (Nice Rendez-Vous) — Baisse constante de l'offre et augmentation des prix sur l'axe
Nice-Paris depuis la disparition d'
AOM-Air Liberté, Air Lib et la mise en liquidation judiciaire d'Aéris.
Avec des voies terrestres sursaturées, une ligne ferroviaire à grande vitesse dont la création est sans cesse reportée et qui ne verra le jour au mieux que dans vingt ans, la desserte aérienne représente plus que jamais un lien vital pour toute la
Côte d'Azur.
Or sans concurrence ferroviaire, l’aérien est de plus en plus cher pour tous ceux qui doivent effectuer rapidement un déplacement dans la capitale.
L’
aéroport Nice Cote d'Azur n’a pas récupéré les 11 liaisons quotidiennes assurées sur
Orly par Air Lib Express compagnie disparue. La fin d’
Aeris sur
Nice Orly, provoque aujourd’hui un déficit supplémentaire de 7 liaisons quotidiennes , avec pour conséquence la suppression de 500 sièges quotidiens dans les deux sens et une remontée des tarifs sur cette ligne chez Air France et Easyjet.
Ainsi le site d'Air France (airfrance.fr) propose une offre spéciale «aller-retour en journée ou en semaine à partir de 116 € l'aller-retour» au départ de
Lyon, Marseille, Bordeaux, Montpellier, mais pas de
Nice, pourtant première liaison aérienne nationale, où les tarifs ne sont pas en dessous 400 € l'aller-retour!
Ainsi
Easyjet, moins poussée à faire des efforts tarifaires, a maintenant des prix de dernière minute aussi élevés que la compagnie nationale.
La vie des entreprises, leur compétitivité, notamment celles qui se sont installées à Sophia-Antipolis, est directement touchée par cette punition.
Un aéroport niçois qui achèvera sans doute l’année sur un trafic de 9 millions de passagers, certes à peu près identique à celui de 2002, mais si la baisse du trafic national a été compensée à l’international par les compagnies low cost, le budget de l’aéroport de Nice (114 ME en 2002) a été amputé cette année de 3,8 ME, perte de paiement des redevances aéroportuaires occasionnée par les compagnies aériennes en difficulté, et de 23,1 ME dépenses liées à la sécurité de la plate-forme. Le nombre de salariés travaillant pour la sécurité sur la plate-forme aéroportuaire niçoise atteint 550, soit autant que le nombre de salariés de la CCI affecté à l’exploitation !
La CCI envisage donc de faire signer à chaque utilisateur de l'aéroport de Nice une pétition appelant à la mobilisation pour la défense de la desserte aérienne de la Côte d'Azur et à la sauvegarde de l'offre siège et tarifaire.
Signons ces pétitions pour rétablir un niveau de concurrence acceptable sur la ligne Nice-Paris.