DISPARITION - Jean Sassone, 75 ans, s’est éteint jeudi après une longue maladie. Ainsi disparaît discrètement un des derniers tenants de cette politique de terrain, on pourrait dire sans crainte de la caricaturer politique de terroir, qui caractérisait l’action de proximité de ces élus restés très proches du peuple niçois dont ils étaient issus. À partir de 1977, son engagement dans la vie municipale sous les mandatures successives de Jacques Médecin, Honoré Bailet et de Jean-Paul Barety, se fit d’abord à l’action sociale puis au profit des commerçants et des artisans en tant qu’adjoint. Depuis son retrait de la vie publique en 1998, sa fille Dominique Estrosi a pris le relais en tant qu’adjoint à la politique de la ville, ainsi que son gendre le ministre et président du conseil général des Alpes Maritimes, Christian Estrosi dont il accompagna les débuts.
Les Niçois lui rendront un dernier hommage lundi 13 novembre à 11 heures en la cathédrale Sainte-Réparate. La réaction de Jacques Peyrat au décès de Jean Sassone.

C’est avec une immense tristesse que j’ai appris le décès de Monsieur Jean Sassone, Conseiller Municipal et Adjoint au Maire de la ville de Nice durant douze ans, qui nous a quittés avec la pudeur et la dignité qui le caractérisaient.

Très proche des préoccupations de nos concitoyens, profondément ancré dans la culture de notre terroir, Jean Sassone s’est dépensé sans compter pour assurer le rayonnement de Nice et du moyen et du haut pays. Il a œuvré avec passion pour que les Niçoises et les Niçois soient fiers de leur ville et qu’ils ne s’adressent jamais en vain à l’élu disponible et dévoué qu’il était.

Ayant un sens aigu du service public, il a mis toute son énergie et la compétence professionnelle qu’il avait forgée durant des années au sein du groupe PSA Citroën, au service d’une cause qu’il croyait juste : celle de l’entraide et du soutien aux autres.

Nice perd un homme d’engagement et de dévouement constant au service de ses concitoyens, pragmatique, humaniste, fier de ses convictions et fidèle à ses amitiés et à ses engagements.

Son idéal républicain était l’expression de sa nature profonde. Défendant les valeurs de liberté et de responsabilité, de sécurité pour les personnes et les biens, de libéralisme pour les entreprises, ses aspirations personnelles se confondaient avec sa volonté d’un toujours mieux pour Nice. Tous ceux qui l’ont connu garderont de lui le souvenir d’un homme de dialogue, chaleureux et déterminé.

En cet instant douloureux pour notre cité, j’adresse en mon nom personnel, au nom du Conseil Municipal de la ville de Nice, au nom des Niçoises et des Niçois, à Madame Gabrielle Sassone, à notre collègue et amie, Dominique, ainsi qu’à Christian Estrosi son mari, à leurs filles Laetitia et Laura, nos condoléances très attristées et notre soutien affectueux.