GALERIE INATTENDUE - La Galerie Inattendue consacre une de ses salles à una collaboration entre deux artistes -  Antoine Graff & Robert Roux - le premier est un spécialiste du froissage et le second développe depuis 1992 un travail sur les canettes de boissons. Comme on peut le constater, les trois oeuvres communes présentées montrent la complémentarité de leurs démarches et l’importance de l’aléatoire, sur la valorisation du pli subi et la recherche de son histoire (pour Robert) ou provoqué (pour Antoine). « C’est ce que je trouve qui me dit ce que je cherche » a écrit Pierre Soulages. Une citation qui définit bien leur travaux communs.

Antoine Graff provoque le pli et le sublime, le valorise ; Robert Roux essaie de rationaliser l’irrationnel, tente d’ordonner le désordre, et décrypte l’histoire de ce « chaos accidentel » subi par cet objet industriel commun. Trois tableaux réalisés ensemble résument cette démarche complémentaire.

« La forme, c’est le fond qui remonte à la surface » a- écrit Victor Hugo. A l’évidence c’est l’entente et la réflexion d’Antoine et Robert sur le fond qui est à l’origine de ces trois pièces communes et uniques qui se complètent parfaitement sur la forme.- 

 

Tél. : 09 81 46 31 55

 

 

Dans une autre salle, on peut découvrir jusqu’au 15 juillet 2018 une exposition consacrée à l’artiste hongrois Barna Gasci, sculpteur et plasticien) qui fera une performance ce samedi 23 juin 2018 de 16h à 20h en réalisant la sculpture de votre visage ou de votre main (sur réservation à la galerie)*

 

 

*participation 100€ par sculpture de visage, 50€ la sculpture de main.

 

Samedi 23 juin de 16h à 22h se déroulera également le vernissage de l'exposition consacrée à la photographe Sarah Vermeersch.

Sarah Vermeersch a fait des études d’art et de photographie à Bruxelles avant de partir pour Londres et ensuite s’installer définitivement dans le sud de la France. Après plusieurs années passées à explorer différents aspects de la photographie en passant par le portrait et le reportage, ainsi que la réalisation de vidéos et documentaires, un film avec Brian Eno et plusieurs collaborations avec le groupe anglais Fischer-Z, Sarah a commencé à travailler sur des illustrations de la mythologie classique ce qui l’a conduite vers de nouvelles aventures en créant des images qui rappellent la peinture tout en restant dans le médium photographique.

Souvent inspirées par les contes et les mythes, ou simplement par une expression ou une tournure de phrase, les images évoquent un monde imaginaire derrière le rideau du réel, illustrant les rêves et les cauchemars, racontant l’amour de la vie et la peur de la mort. “Je n’aime pas donner ma propre interprétation de mon travail. Il s’agit pour moi d’instantanés, d’une fraction d’une histoire et je veux laisser la liberté au visiteur de décider lui-même du début et de la fin du récit selon ce que l’image lui inspire”.

Travaillant méticuleusement depuis un projet croqué, Sarah multiplie les superpositions, collages et incrustations pour obtenir un résultat unique, précieux, entre peinture et photographie.

Chacune de ses oeuvres est tirée en série limitée et numérotée.

 

 

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