EXPOSITION MARTIAL BOS - Aussi vraies que nature, les peintures et sculptures signées Martial Bos seront l’attraction de l’été à la maison du Parc de Saint-Martin-Vésubie. L’exposition « Art et nature » réunit les oeuvres majeures de l’artiste.

Martial Bos, peintre et sculpteur naturaliste, réside à Vence et à Valdeblore. Passant la majorité de son temps dans le Mercantour et par attachement à la nature, il y réalise la plus grande partie de son travail. C’est un homme de terrain dont les croquis, aquarelles et peintures à l’huile reflètent la nature dans ses moindres détails. Ses sculptures naturalistes sont composées d’essences de bois approchant les couleurs des animaux représentés en grandeur nature.

L’inauguration de cette exposition aura lieu le samedi 21 juin à 11H30 par Eric Ciotti, Président du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Henri Juge, Maire de St Martin-Vésubie et Fernand Blanchi Président du Parc national du Mercantour.

Entrée libre 

Fondée sur une fine observation des moeurs animales, la démarche naturaliste de Martial Bos est traversée par un souci de loyauté. L’artiste cherche à s’approcher le plus possible des scènes observées dans la nature. Il invite le spectateur à s’immiscer au plus près de la vie sauvage du Mercantour, à s’émerveiller : « Je sculpte et peints pour exprimer une émotion ressentie lors de ces rencontres privilégiées avec la faune ». La re-création de l’animal dans un tableau ou dans le bois sculpté matérialise l’impression que le passage furtif de l’animal a laissé.

L’exigeante quête du vrai de l’artiste porte ses fruits depuis une quinzaine d’années. Les sculptures et peintures exposées nous transportent au coeur du monde animal. Et les animaux ici, sont moins farouches !

Dans son atelier valdeblorois, Martial Bos utilise presque autant d’essences de bois qu’il existe de nuances dans les livrées animales. Cèdre, tilleul, noyer, poirier, pommier, buis, cembro... entrent parfois dans la composition d’une seule sculpture, comme celle du gypaète déchiquetant un os de chamois. Le remarquable travail de marquèterie reflète la morphologie de l’oiseau avec réalisme. Il ne manque plus au rapace, dont les proportions ont été mesurées sur un spécimen naturalisé, qu’un regard scrutateur cerné de rouge. Après de patientes observations de terrain et un an de travail en atelier, l’artiste patiemment positionné les yeux, attendant de trouver l’orientation parfaite. « La moindre erreur de placement des yeux fausserait notre rapport à la sculpture. Tout serait compromis par ce détail ! Aussi, je fais de nombreux essais avant de les fixer », explique Martial Bos. Son approche ne démentit pas la pensée de Platon qui considérait l’art comme une imitation de la nature.

Admis en 2001 à la Société des peintres de montagne, il est également membre de la Commission nationale de la Protection de la Montagne et du Groupe de Recherche en Ecologie arctique. Il compte parmi les membres adhérents de la Ligue pour la Protection des Oiseaux et du Conservatoire d’Espaces naturels Provence-Alpes-Côte d’Azur.

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