FOOTBALL NICE LILLE COUPE - Pour une équipe dont les échotiers du football disaient qu'elle était sans doute en pleine gamberge Lille n'a pas laissé de place… au doute. Il aura suffi aux Dogues de deux coups de pattes, de deux grands joueurs, distillés perfidement aux plus mauvais moments pour casser les ailes de nos Aiglons. Jamais l'OGC Nice n'a réussi à emballer l'affaire malgré un soutien sans faille de son public exemplaire. Après une première demi-heure d'observation entre les sudistes et les nordistes, c'est le claquage de Florent Balmont, l'homme aux quatre poumons, qui allait provoquer la première sécession. Rudi Garcia faisait entrer sur la pelouse du Ray celui que, curieusement, il avait laissé sur le banc de touche au coup d'envoi. Et à peine sorti de sa bouteille, le petit génie belge laissa parler sa classe. Une entourloupette avec son compère Obraniak, une accélération, une frappe puissante légèrement déviée par Pejcinovic et Eden Hazard envoyait Letizi quérir dans ses filets la première moitié de son ticket de retraite.
Mi-temps.
À peine le temps de suçoter un quartier de citron avant de reprendre lorsque d'un zeste sûr le même Obraniak lançait aux avant-postes et à la limite du hors jeu un ballon parfaitement dosé pour Gervinho qui se jouait de la défense et de Lionel Litizi pour marquer tranquillement dans la cage abandonnée. 43e et 47e deux estocades envenimées dont l'équipe azuréenne ne se remit jamais et qui la prive ainsi que ses supporters d'une escapade parisienne.
Il va falloir très rapidement digérer la déception et penser au maintien en L1. Gare à la déprime post enthousiasme démesuré.