NICE BSN - Lors du match Nice Bordeaux, regroupés au centre de leur tribune, solidaires comme aux meilleurs jours, les membres de la BSN, qui légalement n’existe plus, ont prouvé qu’elle restait bien vivante. Les forces de l’ordre avaient comme consigne de faire disparaitre à l’entrée de la tribune sud, seulement celle là, tout signe distinctif rappelant la brigade dissoute. Mais toutes les polices du monde ne pourront empêcher un groupe de supporters, amoureux du foot et de leur équipe, de chanter ; et pour chanter ils ont chanté les membres du kop emblématique du stade du Ray, au grand plaisir des spectateurs, pas assez nombreux, installés dans l’enceinte du vieux stade de Nice.
Au cours de la conférence de presse tenue au Palais préfectoral des Alpes maritimes, le Préfet Lamy a beaucoup insisté sur sa volonté d’empêcher toute reformation de la BSN car cela tomberait sous le coup de la loi, comme le geste qu’il a trouvé incompréhensible d'Olivier Echouafni, Chouf le capitaine nouvellement retraité du Gym qui a ostensiblement porté un brassard siglé BSN lors de la rencontre de la veille.
Le directeur général de la Ligue de football professionnel (LFP) Jean-Pierre Hugues venu de Paris a dénoncé “la violence dans les stades de groupes de supporters politisés, parfois infiltrés par la mafia” (!), se félicitant de la mesure de dissolution de sept associations de supporteurs de clubs de football de Ligue 1 - cinq du Paris Saint-Germain, une de l'OGC Nice et une de l'Olympique lyonnais - prise par le ministère de l'Intérieur.
Le président Gilbert Stellardo a regretté que nos supporters se soient fait prendre dans cet amalgame qu’il récuse trouvant qu’il y a un monde entre l’OGC NICE et les problèmes graves générés par les hooligans du Paris Saint Germain. Le club niçois va tenter de réorganiser de façon transparente ce secteur nécessaire à l’animation et à l’ambiance d’un match tout en écartant les quelques éléments violents à l’origine des incidents.