La fête de soutien œcuméniste et surréaliste de dimanche dernier, au théâtre de verdure de Nice a certes mis du baume au coeur des salariés de NICE MATIN mais n’a rien changé sur le fond au problème du journal de la Riviera Côte d’azur. Aussi aujourd’hui mercredi 21 avril 2010 la lutte reprend le dessus; conséquence, pas de Nice-Matin, de Corse-Matin et de Var-Matin pour les abonnés et dans les kiosques, mais une version gratuite de 8 pages tirée à 200 000 exemplaires distribuée dans les rues par les salariés grévistes, aux cotés de 24MN et DIRECT NICE.(Erratum. Ce papier et son titre ont été modifié car c'est METRO qui n'a pu paraitre suite à la grève nationale du livre CGT)
Un journal de grève pour expliquer la position des employés du journal azuréen après le passage mardi de Dominique Bernard, directeur général de GMH, venu confirmer la ferme décision du Groupe Hersant Media de céder le siège de la plaine du Var pour faire face à ses dettes.
Ce projet de la maison-mère les quelques 400 salariés réunis en assemblée générale ne veulent pas en entendre parler; ils ont mandaté leur intersyndicale pour l’empêcher par tous les moyens.
Le conflit monte d’un cran puisque les salariés grévistes ont décidé d’occuper les locaux de Nice Matin, route de Grenoble.