Les Aiglons avaient plutôt dominé les débats lors de cette première période. Les Toulousains et les Niçois se créant peu d’occasions, avec au centre du terrain, une équipe azuréenne qui confisquait le ballon à une formation du TFC visiblement très peu motivée.
Mounier s’était montré très remuant dès le début de la rencontre et c’est au meilleur moment qu’il ouvrit le score, cinq minutes avant la pause. Sur une action qu’il initia, remontant tout le terrain en diagonale, il servit Ben Saada décalé sur la droite qui ouvrit en profondeur sur Faé dont le centre en retrait parfait retrouva l’ex Lyonnais pleine surface qui du droit ne laissa aucune chance à Blondel.
On pouvait craindre un réveil du Téfécé au retour des vestiaires et ce fut le cas. Pendant une dizaine de minutes, avec un Fodé Mansaré déchaîné, la défense niçoise résista plutôt bien à l'image d'un Civelli accrocheur.
Et c’est alors que le match bascula, Ben Saada agressé fut blessé et il sortit sur une civière remplacé par Sablé, Mansaré qui venait de ranimer le Stadium par ses actions d'éclat écopa d'un carton rouge pour cette faute grossière. Expulsé.
Toulouse à 10, Alain Casanova fit entrer André Pierre Gignac que l’on avait été surpris de trouver couché sur la feuille de match. L’international français debout se montra tout de suite dangereux et Civelli écopa d’un carton jaune en le contrant.
L’équipe azuréenne serra les coudes, temporisa, profitant de son avantage numérique, et Gignac s’énerva.
Alors Éric Roy, royal, fit entrer d’abord Echouafni la malice puis Mouloungui, plus vu sous nos couleurs depuis des lustres. Coup gagnant puisque Echouafni intelligemment sert sur le côté gauche Mounier, l’homme du match, qui allume son double turbo, déborde et enroule un centre au premier poteau où Mouloungui de la tête trompe Blondel.
Bis repetita, à cinq minutes de la fin de la période, Nice frappe à nouveau et mène 2 à 0, pour remporter la rencontre, tranquille.
Roy et sa bande viennent de prendre 9 points en 3 matchs, ils ont désormais 12 points d’avance sur le premier reléguable.
Issa Nissa.
Il ne faut rien lâcher.