FOOTBALL CINEMA - Mais que fait la police à Nice ? Après des années passées, enfermé dans les couloirs obscurs du Charles Ehrmann Stadium, Éric Roy retrouve la lumière et s’apprête à réussir un coup qui semblait impossible à monter. Réaliser une série de casses et emporter à chaque fois la mise. Hier encore, en plein coeur d’un dispositif de police impressionnant, l’équipe de onze malfrats composée par Eric Roy à fait sauter le coffre du Casino PSG, avec son expert en explosifs, Loïc Remy, qui connaît les systèmes de sécurité des casinos sur le bout des pieds.
Un hold-up parfait, comme au cinéma.

Mais qui va arrêter la Roy’s Eleven Team ?

Que dire de plus d’un match de football de Ligue 1 qui s’est déroulé dans des conditions surréalistes d'absence de public, dans un silence tel que les ordres qui claquent, résonnent comme dans une rencontre de cour de prison. Une caricature de match et de justice puisque les présents sont innocents et les coupables absents.

Au grand dam d’un Paris Saint Germain, joueur mais inefficace, pour l’OGC Nice le contrat est rempli. Grace à une action à la 79e de sa paire lyonnaise dont on attendait tant - Mounier remisant sur Loïc Remy qui de la tête inscrivait son onzième but de la saison - ces trois point obtenus par les aiglons donnent une bouffée d’oxygène à une équipe qui semble se réveiller d'une anesthésie et se ressouder autour du staff recomposé.

Pourvu que ça dure.