GOURDON ÉLECTION PARITÉ - La Conseillère générale des Alpes Maritimes Marie-Louise Gourdon, Adjointe au maire de Mouans-Sartoux et Présidente de l’association Les Mariannes, s’inquiète de la grave menace qui pèse sur la parité hommes-femmes avec les nouvelles modalités prévues pour l’élection des futurs conseillers territoriaux, c’est à dire un SCRUTIN UNINOMINAL À UN SEUL TOUR.
Elle interpelle les mouvements démocrates, les associations et mouvements de défense du droit des femmes, les citoyennes et les citoyens pour qu’ils s’opposent à ce projet et les engage à signer la pétition en ligne visible sur son site.
Communiqué de Marie-Louise Gourdon
Conseillère générale des Alpes-Maritimes
Adjointe au maire de Mouans-Sartoux
Présidente de l’association Les Mariannes
Future élection des conseillers territoriaux : la parité en danger
La parité est inscrite dans la Constitution française depuis le 6 juin 2000 : « La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives."
C’est l’une des avancées démocratiques les plus importantes ; elle inscrit le principe de la parité hommes-femmes dans le processus de chaque élection. Nous sommes encore très en retard au niveau de l’Assemblée nationale (18.5% de femmes députées) et des conseils généraux (12,3% de femmes) qui sont des scrutins uninominaux. Avec les scrutins de liste la parité est aujourd’hui réalisée : 48% de conseillères régionales, 48% de conseillères municipales.
Le scrutin prévu pour l’élection des futurs conseillers territoriaux est le scrutin uninominal à un seul tour : c’est une véritable régression démocratique : 80% des conseillers seront élus au scrutin uninominal (donc une très grande majorité de candidats masculins). Les 20% restants seront élus sur liste paritaire, soit 10% de femmes, (ou moins en fonction du nombre d’élus).
Nous pouvons imaginer au mieux un pourcentage de femmes élues compris entre 18 et 20% maximum !
Sur les 3000 postes de conseillers territoriaux prévus, (puisque le projet souhaite réduire de moitié le nombre d’élus) il resterait 500 femmes pour 2500 hommes.
Depuis que les femmes ont obtenu le droit de vote en 1944, ce serait la première atteinte « officielle » à l’avancée de la parité.
Non seulement ce scrutin à un seul tour éliminerait la pluralité des formations politiques et la représentativité de la population (le candidat ayant obtenu le plus grand nombre de voix au 1er tour sera élu) mais il ferait régresser considérablement la place des femmes.
C’est donc un PROJET CONTRAIRE À L’ESPRIT DE LA CONSTITUTION de notre pays.
J’engage tous les mouvements démocrates, les associations et mouvements de défense du droit des femmes, les citoyennes et les citoyens à s’opposer à ce projet de scrutin et à exiger que le principe de parité soit appliqué.
J’engage à signer l’appel sur le site www.marielouisegourdon.fr