ARMSTRONG TOUR DE FRANCE MONACO - Même si visiblement la tension monte c’est un
Lance Armstrong relativement détendu que nous avons croisé au
Fermont Hôtel de Monte Carlo où l’
équipe Astana s’est installée. Ses rapports avec
Alberto Contador sont bons même si les entourages respectifs établissent quelques barrières qui peuvent d’ailleurs se comprendre tant l’intérêt est grand autour des leaders potentiels de ce riche team puisqu’il ne faut pas oublier aussi
Levi Leipheimer, né à
Butte Montana, une précision et un clin d'oeil aux amateurs de littérature américaine comme pour bien signifier qu'avec le
Tour de France au delà du cadre sportif nous sommes bien dans le romanesque.
Pour ce départ de
Tour de France, Armstrong est cool, dit-il, car il connaît bien toutes les routes de la région de
Menton à
Nice, ville qu’il adore vraiment puisqu’il y a vécu tranquille, respecté et presque anonyme. Sur sa forme on ne saura rien, que du diplomatique, mais a le contempler il a l’air diablement affûté et nous serions très étonné d’apprendre que le Texan a laissé son orgueil à la maison pour prendre le départ de la course de trop. Le
Texas, peut-être la clé de son retour sur la scène du
Tour de France, qui lui offre une tribune mondiale et pourrait servir ses ambitions, intactes à n'en pas douter et pas limitées au sport.
Mais pour le moment l'icone tient le discours du parfait camarade, loyal en tout, prêt à se mettre au service de l’équipe, lorsque la course aura désigné le leader naturel.
C’est d’ailleurs pour cela que dès les premiers mètres du départ de ce
96e Tour de France à Monaco, l’ambiance sera chaude, très chaude. Et nous ne parlons pas que la météo qui sur le trajet de ce tour de la principauté va faire d’entrée des dégâts avec un parcours où il faudra jouer avec expertise du dérailleur.
Ce prologue a grand spectacle sera très difficile. Un
Monaco Monaco explosif de 15 Km, un contre la montre individuel à vous faire péter le coeur, dans lequel logiquement si on parle de l’âge des artères,
Contador est favori.
Mais
Lance Armstrong, souriant, est confiant. «
Laissons simplement s’installer les règles de la course».
Cooool !