Reconnaissant les qualités de Frédéric Antonetti, Stellardo parle aussi d’une impossible communication élémentaire avec un coach corse décrit comme un véritable bloc de granit isolant et défendant son territoire sportif, sans aucune concession, ni explication. L’arrivée de DON, Didier Ollé Nicolle, lui semble de ce point de vu une bonne chose, la pratique du nouveau coach dont l'envie et l’ambition l’ont convaincu, semblant tout autre et pour tout dire plus moderne dans cette approche.
Les déclarations de Bernard Tapie sur l’OGC Nice l’ont amusé, bien que «l’homme d’affaires» ne soit pas sa «tasse de thé» il est prêt à entendre ses propositions concrètes, s’il y en a, mais il n’y croit guère pensant que Tapie cherche à nouveau à faire parler de lui. Sur le Grand Stade, Stellardo fut moins loquace disant qu’il s’y serait pris autrement que le maire de Nice mais comprenant la prudence d’Estrosi. Il répéte la nécessité d’un outil performant, sans lequel il faudrait pour le Gym abandonner toute ambition dans le football moderne.
Gilbert Stellardo n’a pas esquivé les questions politiques. L’ancien adjoint aux finances de la municipalité Peyrat, interrogé sur la hausse des impôts de la ville de Nice a estimé qu’elle était inévitable : « Mais, est-ce le bon taux ? ». Il a contesté l’augmentation « des coûts de fonctionnement dans des proportions insupportables au niveau du transport. C’est bien beau de dire : tout à un euro, mais qui paye la différence ? C’est l’impôt, le contribuable !».
Il s’est montré hostile au projet de tramway sur la Promenade des Anglais « c’est une erreur car on ne met pas en place un tram qui sert une demi ville ». Stellardo est favorable à la mise en service d’un système intermédiaire entre bus et tramway sur pneu, le « tram-bus ou Translohr, beaucoup moins onéreux et ne nécessitant pas de longs travaux ».