Il était temps car la cacophonie s’installait dans une grande partie de la droite même si cette loi, repoussée maintenant à septembre, répondait à une promesse de campagne de Nicolas Sarkozy qui, hostile à l'adoption par des couples homosexuels, voulait préciser les droits des tiers - beaux-parents, homoparents ou demi-frères et soeurs - dans la vie d’un enfant.
Jean Léonetti, spécialiste des questions de société à l'UMP, auteur de la loi sur la fin de vie, est chargé en fait de déminer le texte défendu par la secrétaire d'État à la Famille, Nadine Morano, accusé par le courant UMP représenté par la ministre du logement Christine Boutin, d’ouvrir la voie à l'homoparentalité.
Ce que confirme implicitement Jean Léonetti dans une interview au figaro.fr en ne considérant «pas pertinent d'aborder la question de l'homoparentalité de manière détournée». Un incident avait déjà opposé en mars la secrétaire d'Etat à la Famille au député maire d’Antibes. Nadine Morano regrettant que le groupe UMP de l'Assemblée nationale confie une première mission sur le statut du beau-parent à Léonetti avec cet aimable commentaire «On ne peut parler de renouveau du Parlement en choisissant toujours les mêmes».
Ambiance.