CONSEIL MUNICIPAL ENTENTE RÉPUBLICAINE - Le ciment qui les unissait était Jacques Peyrat, avec la disparition de la politique municipale niçoise de son leader, la dissolution de l’Entente Républicaine n’est plus qu’une question de temps. Première étape de la fragmentation avant disparition, le groupe constitué de neuf élus, perd six de ses membres et n’est plus composé que de Jean-Claude Mari, beau-frère de l'ancien maire de Nice, d’André Chauvet et de Brigitte Tanauji-Dahan. Les six dissidents Micheline Baus, Anne Ramos, Hélène Saliceti, Richard Papazian, Maurice Alberti et Isabelle Delage devraient dès le conseil municipal de vendredi créer un groupe divers droite.
Devrait, car Isabelle Delage, avocate dotée d’une abondante chevelure blonde et d’une forte personnalité, qui, lors de la campagne du mois de mars, en temps que porte-parole de "Nice tout simplement" s’était pourtant fait remarquer par la virulence et la pugnacité de ses attaques contre l’autre liste de droite, semble revenir, avec beaucoup de réalisme, à de meilleurs sentiments, signe sans doute précurseur d’un prochain ralliement à la grande famille UMP.
Autre conséquence notable de cette réduction peau de chagrin pour l’Entente Républicaine, lors du prochain conseil municipal qui désignera les grands électeurs pour les sénatoriales de septembre, le groupe des trois ne pourra plus guère compter que sur dix grands électeurs, ce qui sonne le glas des derniers espoirs de Peyrat de conserver son fauteuil de sénateur.
Vae victis…