UMP ESTROSI SARKOZY - Après quelques semaines de guerilla intense, tous les week-ends la presse parisienne se délectait des déclarations assassines de Christian Estrosi à propos du mode de fonctionnement de l'UMP, cette même presse, par l’intermédiaire du Figaro hier soir, annonce un cessez le feu.
Le maire de Nice, deuxième ville UMP de France, se verrait confier dans les heures qui viennent le poste de secrétaire général adjoint du parti, après s’être réconcilié avec son secrétaire général, Patrick Devedjian, auquel il n’adressait plus la parole après la fameuse saillie, entre les deux tours des municipales, qui avait entraîné le départ d’Estrosi de son poste de secrétaire d'État à l'outre-mer du gouvernement Fillon.
Après son élection le 25 mai comme député des Alpes-Maritimes, son retour sur les bancs du Palais-Bourbon et un entretien avec Nicolas Sarkozy, Estrosi semble toucher les dividendes d’une stratégie offensive destinée à le ramener au plus près des antichambres du pouvoir parisien.
C’est le chef de l’État qui devrait annoncer officiellement la nouvelle de la nomination de Christian Estrosi auprès de Xavier Bertrand et de Nathalie Kosciusko-Morizet, comme troisième secrétaire général adjoint du parti présidentiel. Ainsi entouré, Patrick Devedjian n’a donc plus qu’a bien se tenir, tout comme le souriant et décontracté Jean-François Copé, dont l’influence grandissante sur le groupe parlementaire UMP de l’Assemblée Nationale, agasse quelque peu l’Élysée et le gouvernement.