CONSEIL GÉNÉRAL ÉLECTION -
Christian Estrosi vient d’être réélu président du
Conseil général des Alpes Maritimes à une écrasante majorité.
La nouvelle assemblée départementale issue des urnes du
16 mars s’est réunie, ce
jeudi 20 mars 2008 à 10 heures, afin de procéder à l’élection de son nouveau président.
Après l’ouverture de la séance par le doyen de l’assemblée départementale, le
sénateur José Balarello, assisté du benjamin,
Philippe Tabarot, qui assurait le secrétariat de séance, les élus ont procédé à l’élection du nouveau président du
Conseil général des Alpes-Maritimes. Trois candidats étaient en lice :
Christian Estrosi, le président sortant,
Dominique Boy-Mottard et
Marc Concas.
C’est
Christian Estrosi, pourtant nouvellement élu à la tête de sa liste «
Nice ensemble» pour devenir sans aucun doute demain vendredi
maire de Nice, qui a été réélu à la présidence du
Conseil général des Alpes maritimes avec 41 voix, devant
Marc Concas (6 voix),
Dominique Boy-Mottard (2 voix) et 3 bulletins blancs.
Christian Estrosi est aussitôt monté à la tribune reprendre sa place de président et dans son discours a déclaré : «
J’ai l’immense chance de prendre la présidence sous les meilleurs auspices : une collectivité qui fonctionne bien, un bilan flatteur, une gestion saine. J’ai donc tous les atouts pour réussir et je compte sur le soutien de tous pour continuer à placer notre département sous le signe de l’excellence.»
L’opposition, par la bouche de
Paul Cuturello, a bien sur déclaré sa «stupéfaction» devant une manoeuvre qualifiée de « dérisoire et pitoyable » puisque le cumul de fonctions exécutives locales, celles de
maire de Nice et de
président du Conseil général des Alpes Maritime, est en principe rendu impossible par la loi.
De fait cette situation « inédite » de mise entre parenthèse du cumul de mandats n’est pas illégale. Elle est permise par un effet collatéral du recours engagé par
Jean-Christophe Picard, président départemental du
Parti Radical de Gauche, contre le premier tour des municipales de Nice du 9 mars 2008.
En effet, lors de ce premier tour, le
PRG a eu la surprise de constater que la mention «
Parti Radical de Gauche » figurait à côté du nom de
Jean-Michel GALLY, colistier de
Christian Estrosi sur le bulletin de vote de la liste «
Nice Ensemble», une indication mensongère puisque le colistier en question n’a jamais reçu l’investiture du
PRG dont il avait été de surcroît exclu. Le
PRG prétend que cela a eu de l’influence sur le premier tour et a amené une confusion qui a empéché la liste qu’il soutenait de passer la barre des 5%.
Dans l’attente de la décision du
Tribunal Administratif qui devra intervenir au plus tard dans les 6 mois et peut être du recours supérieur au
Conseil d’État, ce qui pourrait repousser la décision définitive d’encore d’une année, le cumul sera possible.
— Élection de Christian Estrosi à la Présidence du Conseil Général des Alpes Maritimes le 20 mars 2008