NICE MUNICIPALE ESTROSI PEYRAT - Lors de la conférence de presse donnée en sa permanence de campagne, 13 rue Saint François de Paule lundi 18 février, vers 17 heures,
Christian Estrosi, candidat aux élections municipales, a durement fustigé l’attitude de l’actuel
Maire de Nice.
Estrosi considère comme un «
hold-up démocratique » la tenue de Conseils municipaux, à moins de trois semaines du 1er tour, pour faire passer des décisions qui vont plomber les finances communales. Prenant comme exemple la délibération d’hier qui a vu une majorité relative de 27 voix (sur 42 présents (!) puisque les
Estrosiens brillaient par leur absence), composée de ce qui reste de l’
Entente républicaine et du
Front National faire passer un texte qui permet la mise en place d’une commission de service public pour le
grand Stade de Nice à Saint-Isidore,
Christian Estrosi dit craindre que, lors du prochain
conseil du 29 février,
Jacques Peyrat fasse attribuer le grand stade à une entreprise privée. Et dans la foulée, il dénonce «
le recrutement de plusieurs centaines d'agents, la vente du parking Sulzer, le lancement de l'appel d'offres des travaux de la nouvelle mairie», la démolition de la maison du gardien de la
villa Thiole et l’attribution de la concession de toutes les
plages de Nice !
«
Déni de démocratie, prise d'otages, champ de mines, champ de ruines »
Estrosi n’a pas de mots assez forts pour qualifier cette fuite en avant qui selon lui ne sert qu’à masquer l’impossibilité pour le maire sortant de boucler un budget 2008 en équilibre et sa volonté de ne laisser que des dettes à son successeur. Ambiance !
Cette politique de la terre brûlée me contraindra, annonce-t-il s’il est élu, à prendre des délibérations pour tout faire annuler et « si le préfet n'est pas d'accord, j'engagerai les démarches qu'il faut devant le tribunal administratif ».
Et enfin, pour faire bonne mesure, Estrosi montre les trois derniers numéros de Nice Magazine, transformés selon lui en tract électoral ce qui est un délit, une infraction à la loi qui a elle seule vaudra une invalidation à son auteur.
Est ce que Nice, cinquième ville de France, et les Niçois méritent cela ?