MUNICIPALE PEYRAT UMP - Le
sénateur maire de Nice persiste et signe. Après l'annonce de sa suspension de l’
UMP qu’il dit avoir apprise par la presse,
Jacques Peyrat affiche sa profonde déception devant une décision qu’il considère injuste. Dans son communiqué, il revendique un "excellent" bilan pour
Nice et la
CANCA et n’entend plus avoir de compte à rendre qu’aux
Niçois, devant lesquels il se présentera les
9 et 16 mars prochains.
Nice, le 10 Janvier 2008
J’ai été informé par la presse de la décision de l’UMP de prononcer ma suspension de l’Union pour un Mouvement Populaire suite à l’investiture donnée à Nice à Christian ESTROSI pour les élections municipales. Je déplore profondément cette décision. Je la trouve injuste, comme j’ai trouvé injuste le fait que la Commission Nationale d’Investiture se soit prononcée en ma défaveur. Ailleurs, les sortants UMP qui présentent un bon bilan sont reconduits. Pour quelles raisons à Nice, cette règle ne s’applique-t-elle pas ? Or, mon bilan est excellent et est garant de la poursuite des projets qui sont le socle de mon programme. C’est d’ailleurs ainsi que j’ai expliqué la légitimité de ma candidature aux membres de la commission nationale d’investiture de l’UMP, parti dont je suis un parlementaire sérieux et assidu, dont l’engagement a toujours été déterminé dans le soutien au Gouvernement. J’insiste sur l’idée de bilan car il ne faudrait pas croire que ce bilan soit anodin. La Ville dont j’ai assumé la gestion se trouvait en 1995 dans une situation économique et financière très délicate. Dès ma première élection cette année là, j’ai entrepris de rattraper les retards : rembourser les nombreux emprunts qui plaçaient notre ville en situation de quasi banqueroute, lui redonner des capacités d’investissement sans pour autant augmenter l’imposition des ménages ou des entreprises tels furent mes objectifs… Avec le recul, je suis fier du travail accompli avec mes colistiers et des équipements réalisés que les Niçoises et les Niçois utilisent chaque jour. Le tramway en est le meilleur exemple. Fier aussi d’avoir réussi, franchissant le Var, à regrouper 24 communes dans un destin commun grâce à la Communauté d’Agglomération Nice Côte d’Azur. Aujourd’hui, je dis qu’il est un peu trop facile de vouloir recueillir un héritage en oubliant à qui on le doit. J’ajoute que j’ai toujours agi avec la même fidélité aux valeurs et idéaux politiques de la Droite et de la République qui m’ont guidé toute ma vie.Accédant à l’honneur d’être Maire de Nice sans investiture en 1995, j’ai rejoint le Rassemblement pour la République en 1996 par cohérence avec mon engagement politique. J’ai été élu à l’Assemblée Nationale en 1997 et au Sénat en 1998 puis réélu à la mairie de Nice toujours avec le même engagement pour le parti auquel j’avais adhéré. C’est aussi sous le sigle UMP que j’ai fait campagne avec détermination pour son président devenu depuis notre Président de la République. J’ai toujours été loyal envers le RPR et l’UMP, participant aux travaux parlementaires tant à l’Assemblée Nationale qu’au Sénat avec une volonté sans faille de défendre les projets du Gouvernement et les propositions de loi présentées par mes collègues parlementaires conformément aux valeurs qui inspirent les choix politiques majeurs de l’Union pour un Mouvement Populaire. Je pensais que le travail accompli serait au moins reconnu. Ce n’est pas le cas. Je suis donc particulièrement déçu par cette décision de me suspendre d’une formation politique que j’ai toujours servie avec sérieux et loyauté. Je laisse juges les électeurs de cet épisode politicien que je ne peux que regretter. Désormais mon seul parti c’est Nice. Comme je l’ai dit la seule investiture qui vaille est celle des Niçoises et des Niçois qui auront à se prononcer les 9 et 16 mars prochains.