AURIBEAU VIGNETTE HAUTE - L’Auberge de la Vignette Haute à Auribeau sur Siagne, près de Cannes et Nice, a offert son cadre magnifiquement médiéval au 1er Gala bio organisé avec succès par Hexa’Toques et la Fraternelle des cuisiniers et des pâtissiers de Nice et Côte d’Azur. Ce repas 100 % bio était l’oeuvre croisée de Gérard GIRAUDI, professeur de cuisine au Lycée régional hôtellerie et tourisme Paul Augier de Nice, de Sébastien GIANNINI, chef de cuisine à « L’auberge de la Vignette Haute et de Thierry MOLINENGO, tout spécialement «descendu» de Paris où il officie au côté de Guy Martin dans les cuisines du célèbre restaurant gastronomique de la capitale «Le Grand Véfour». ». Les trois finalistes du 48 ème Grand Prix Culinaire International Auguste Escoffier, tandis que les invités qui arrivaient étaient accueillis avec une flûte de champagne et conduits vers leur table dans la douce et chaleureuse ambiance digne de Latour ou du Barry Lindon de Stanley Kubrick, s’affairaient en cuisine pour servir les quelque 90 convives annoncés. Après le discours d’accueil d’Antoinette Cabot, la maîtresse des lieux, Francis Bieth, au nom de son président Pascal Chopard retenu par ses activités dans son restaurant La Trappe à Saint Martin Vésubie, remercia toutes les personnes qui s’étaient impliquées pour le concours et pour la réussite de cette soirée. Les regards se tournèrent vers la table des chefs où l’on pouvait reconnaître Jean-Claude Brugel, chef des cuisines du Monte-Carlo Beach Hotel, Charles Séméria, chef des cuisines du Vista Palace Hotel et Mario D’Orio, chef des cuisines du 3.14, venu en voisin depuis Cannes, tous les trois ayant fait partie du jury du Grand Prix Escoffier. Invitée dans ce magnifique écrin de la Vignette Haute, l’artiste créatrice de bijoux Muriel Ecauvre, dévoila ses oeuvres dont les diamants brillaient de tous leurs feux à la lumière des bougies. Une très belle pièce, un collier en diamant, fut tiré au sort en fin de repas. Le dîner pouvait commencer. À la délicate brouillade d’oeufs aux saveurs automnales de Giraudi, succéda un merveilleux foie gras de canard de Thierry Molinego à la cuisson parfaite dont l’accompagnement d’herbettes en salade joua l’harmonie totale. La Bocca d’Oro, de Cannes aquaculture, dans son émulsion de vieux parmesan, signa avec brio l’entrée en lice de Sébastien Giannini, qui récidiva d’un mignon de veau risotto aux cèpes aux surprenants pétales d’ail, suivi d’un brie de Meaux qui avait pris des accents italiens avec mascarpone et olives Taggiasche. Le dessert avait été confié à Gérard Giraudi, arrivé 1er du concours pâtisserie, qui salua les convives de son canotier gourmand au cacao Barry. Avant que le rideau ne retombe, les artistes vinrent recueillir les applaudissements d’une assistance sous le charme.