POUR SE RENDRE À SAINT-MARTIN-VÉSUBIE
Quitter Nice par la route de Grenoble/CD 6202 (ex RN 202), continuer jusqu'au Plan-du-Var. À la sortie du village, franchir le pont Durandy et emprunter à droite le CD 2565 que l'on suivra jusqu'à Saint Martin Vésubie (63 km).
Le retour peut s'effectuer par le Valdeblore et la vallée de la Tinée, en poursuivant le CD 2565 par le col Saint Martin (La Colmiane, 1500 m), jusqu'à Saint-Dalmas-Valdeblore (en profiter pour visiter la superbe église romane). Continuer sur le CD 2565 jusqu'à son carrefour avec le CD 2205 et de là jusqu'à Nice (81 km).
LA VISITE
Le village médiéval.
La place de la Frairie offre une belle vue sur la rivière et les montagnes environnantes.
Les remparts, du XIVe siècle, sont réduits à de simples vestiges La porte Sainte-Anne est la seule porte ayant résisté au temps.
La rue du docteur Cagnoli (rue Droite) est parcourue en son milieu par un petit canal construit en 1411 pour irriguer les terrains hors le castrum. L’église Saint-Martin et de l’Assomption, bâtie au Xlle siècle a été reconstruite vers 1694. Bel édifice baroque à clocher carré du XVIIe et façade de style Renaissance. Elle renferme 4 panneaux de 1510 (école de Bréa) représentant : saint Pierre, saint Martin, patron du village, saint Jean, et sainte Pétronille. Retable du Rosaire de 1697 provenant de la chapelle privée des Gubernatis.
Chapelle Sainte-Croix (des Pénitents Blancs), fin XVlle. Petit clocher carré à bulbe argenté, façade ornée de sculptures de G. Parini (1850); Descente de Croix (vers 1695) par Baudoin. Décoration intérieure du XVIIe.
La chapelle Notre-Dame-de-la-Miséricorde (des Pénitents Noirs), (XVllle et XIXe), Clocheton à une arcade. Chœur remarquable par ses hauts-reliefs en stucs. Maître autel du XVIIe (martyre de saint Jean-Baptiste).
Le Palais des Gubernatis : maison gothique à arcade (XVIe)
L’Hôtel de ville et la place Félix Faure(1863).
A la belle saison seulement : le sanctuaire de la Madone de Fenestres
La Madone des Fenestres est un de ces «hospices» des Alpes, destinés à abriter les voyageurs. Une chapelle, détruite par les Sarrasins, aurait été relevée vers 1147. Pillé sous la Révolution, le sanctuaire est reconstruit au XlXe siècle. Un incendie le détruit en 1847. Reconstruit, il reste italien en 1860. Endommagé pendant la guerre, il devient français en 1945, et est rendu au culte en 1947. Fenestres, en plus de sa vocation religieuse, est le plus grand centre d’alpinisme des Alpes du Sud.
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