Le débat entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal a tenu ses promesses rappelant les émissions d’antan auxquelles étaient très attachés nos compatriotes comme par exemple : « à Armes Egales ».
    Nicolas Sarkozy s’est montré pondéré, réfléchi, réactif, solide, serein et calme ; ce même calme dont il a fait preuve il y a quelques années en 1993, lorsque ministre du budget et maire de Neuilly, il négociait avec cet individu bardé d’explosifs, la libération des enfants retenus en otages dans une école de sa commune.
    Si Ségolène Royal a opté pour la stratégie de l’attaque systématique et de la virulence, Nicolas Sarkozy, tenant à marquer solennellement l’importance de la fonction de Président de la République, n’a pas souhaité surenchérir au niveau des échanges acerbes mais s’adresser aux Françaises et aux Français pour qu’ils puissent mesurer la différence de programme entre les deux candidats.     La différence, la seule qui compte, c’est le choix de société. C’est le choix entre une société rassemblée autour des valeurs d’équité, d’ordre, de mérite, de travail, de responsabilité, d’identité nationale, de respect des lois de la République, de maîtrise de l’immigration et une société socialiste, celle du nivellement qui verra une hausse des prélèvements obligatoires car, pour redistribuer d’une manière égalitariste, donc la moins stimulante pour l’économie nationale, il faudra trouver l’argent quelque part. Par conséquent , c’est auprès des classes moyennes que la pression fiscale se fera si la gauche arrive au pouvoir.
    Nicolas Sarkozy sait bien que les Français paient déjà trop d’impôts et il l’a fort justement rappelé ; la solidarité nationale OUI, l’oppression fiscale NON.
    Globalement chacun a pu mesurer la connaissance qu’a Nicolas Sarkozy de tous les grands dossiers. Les responsabilités et les épreuves ont forgé son expérience , indispensable pour occuper la magistrature suprême, pour que la France soit dirigée par un Président qui a une vraie dimension de Chef d’État.
    Nicolas Sarkozy a tenu un langage de vérité. Il a cerné les vrais problèmes en précisant les modalités des réformes qu’il envisage pour la France avec une grande maîtrise des exigences et des contraintes qu’imposeront, sur le plan budgétaire, économique et social, les changements dont notre pays a besoin.
    Face à une candidate de « l’à-peu-près » qui cache un défaut d’argumentation par une agressivité et une colère préoccupantes pour l’avenir si elle était élue, Nicolas Sarkozy a fait preuve de courtoisie et de respect vis à vis d’une dame, fût-elle sa concurrente, et a montré sa supériorité sur le plan des propositions et sur le plan de l’action, en particulier au niveau international avec un choix clair pour refuser l’entrée de la Turquie au sein de l’Union Européenne.

C’est bien le Président qu’il faut pour la France.