PRÉSIDENTIELLE SÉGOLÈNE ROYAL -
Patrick Allemand, Premier Vice Président de la région
Provence Alpes Côte d'Azur, animera dans le cadre de la campagne présidentielle, le
vendredi 2 Février 2007 à Nice, un «
Café Ségolène» au
quartier Saint Jean d'Angely, sur le thème de l'éducation, la formation et l'accès au travail.
Lors de ses voeux à la presse et plus largement aux militants socialistes et aux habitants de la
ville de Nice et du
département des Alpes Maritimes au Café des Arts,
Patrick Allemand, entouré de
Paul Cuturello et Frédérique Grégoire-Concas, reprocha gentiment à la presse de ne pas s'intéresser suffisamment aux débats participatifs voulus par
Ségolène Royal.
Il rappela dans sa présentation que, malgré la défaite du 21 avril 2002 et l'immense déception des socialistes, le
PS avait remporté des victoires électorales aux élections cantonales, aux élections régionales, aux élections européennes où la liste de
Michel Rocard est arrivée en tête. Il interpréta même le vote du référendum du 29 mai comme étant, «
d'une certaine façon», une victoire socialiste, bien qu'ayant lui-même soutenu le «oui».
Puis évoquant la situation de la
France, le Premier Vice Président de la région PACA rappela qu'en 12 ans, la fracture sociale s'était «
élargie, creusée, amplifiée», que 48% de nos concitoyens avaient peur de devenir SDF (!), que plus que jamais les Français étaient face à un choix de société; entre la continuité incarnée par
Nicolas Sarkozy et un véritable changement porté par la candidate socialiste
Ségolène Royal.
Brocardant «
le candidat sortant, du pouvoir sortant, de la majorité sortante, de la politique sortante», il détailla les raisons qui font de
Nicolas Sarkozy le candidat de la continuité. Tout d'abord le chômage dont le niveau serait de 3,3 millions selon l'
INSEE, nombre supérieur à ce qu'il était en 2002 malgré les effets mécaniques du «
baby boom », puis l'endettement record de la France de près de 1 200 milliards d'euros ou encore la violence aux personnes, pourtant le cheval de bataille du ministre de l'Intérieur, qui, fin 2006, dépasse de 20% son niveau de 2001.
Le «
tout est possible » de
Nicolas Sarkozy ne serait en fait qu'un catalogue de mauvais coups portés aux salariés, avec la démolition des 35 heures, la limitation du droit de grève, le contrat unique de travail calqué sur le
CNE, et aux plus défavorisés avec l'augmentation de la TVA. «
Aux salariés, Nicolas Sarkozy demande de travailler plus. Aux rentiers, il demande de payer moins d'impôts».
Après avoir fustigé, la droite et l'extrême droite,
Patrick Allemand rappela les engagements de
Ségolène Royal en direction des jeunes lors de son meeting de
Toulon : une allocation d'autonomie, l'engagement de ne plus laisser un jeune au chômage plus de 6 mois, un prêt de 10000 € pour un premier projet de vie, le permis de conduire gratuit pour les jeunes sans diplôme ou titulaires d'un CAP.
Le secrétaire fédéral du parti socialiste s'attacha à présenter les atouts des Socialistes dans la campagne présidentielle :
Une candidate, Ségolène Royal, désignée dans des conditions exemplaires; un élan citoyen et une forte adhésion dans les Alpes Maritimes «Nous sommes dans cette fédération passés de 1341 fin 2005 à 3220 adhérents fin 2006»;
Un parti rassemblé et en ordre de bataille «Le Comité de campagne se réunit une fois par semaine» et déjà 30 débats participatifs dans le département sur les thèmes fixés par Ségolène et un projet voté à l'unanimité ;
Et enfin une partie de la gauche rassemblée avec les Radicaux de gauche et le Mouvement des Citoyens.
Il présenta ensuite les quatre priorités retenues pour la campagne présidentielle :
L'emploi et le pouvoir d'achat
L'Éducation et la formation
L'Environnement
La Sécurité
Puis il annonça un événement : la venue de la candidate
Ségolène Royal à Nice pour un grand meeting le
11 avril 2007 au
Nikaïa.
C'est réellement un événement puisque aucun candidat socialiste à l'élection présidentielle n'avait cru utile de se déplacer à
Nice, la 5ème ville de
France, depuis 33 ans !
Patrick Allemand avait conclu ses voeux-programme présidentiel par ces mots «
En cette année, nous nous sommes assigné un devoir de victoire. Mais nous avons aussi un devoir de vérité qui se résume en trois principes : • Ne pas tout promettre, mais tout tenir. • Ne pas dissimuler les problèmes, mais trouver les solutions ; • Ne pas seulement gagner, mais réussir un mandat et une législature.» Cafés Ségolène à Nice-Est
Un débat participatif à 19 heures sur le thème de l’éducation, la formation et l’accès au travail
vendredi 2 février 2007 au Café d’Angély (23, avenue des Diables Bleus).
Les participants seront invités à formuler des propositions transmises ensuite sous forme de synthèse à Ségolène Royal.