MAIRE PEYRAT -
Jacques Peyrat a longuement reçu hier soir la délégation des «
Enfants de Don Quichotte» qui ont installé leurs tentes oranges sur la plage de galets du
Centenaire, promenade des Anglais à Nice. L’association demandait au
Maire de Nice de pouvoir retourner au
jardin Albert 1er, l’endroit où ils avaient installé initialement leurs tentes avant d’être délogés par la
police municipale et les
CRS.
«
Les enfants de Don Quichotte», association totalement inconnue il y a quelques semaines, a réussi avec son président
Augustin Legrand, intermittent du spectacle, à attirer l’attention des médias nationaux et du
président de la République sur le sort des
SDF et des mal-logés en France.
Pour le
maire de Nice qui avoue une certaine sympathie pour le mouvement, le but médiatique ayant été atteint l’heure est venue de lever le camp. Il ne fera rien pour déloger les campeurs s’ils ne veulent pas entendre raison sauf si des mesures de sécurité impérieuses l’imposait, comme une montée toujours possible des eaux de la
Méditerranée. Pour
Jacques Peyrat, ce campement n’a d’autre objet que de peser sur la campagne présidentielle et s’il comprend l’importance de
Nice dans une opération médiatique, il fait remarquer que lui défend l’image de marque d’une ville touristique et que les deux démarches sont inconciliables.
Il trouve d’ailleurs que si l’on parle du fond, il est «
injuste» de s’en prendre à Nice car «
la ville a beaucoup fait pour le logement social» et il réitère sa proposition de terrain à l’
ouest de Nice avec tout le nécessaire pour l’hygiène des sans-abri, si ceux-ci s’installaient dans une opération de longue durée.
Selon
Michel Abada de l’association «
Un toit, c’est un droit» qui a organisé le campement avec les tentes des
Don Quichotte, «l
a rencontre a été un dialogue de sourd», la mairie campant sur ses positions, les sans-abri et les bénévoles continueront de camper sur les galets.