SÉCURITÉ - Lors d’un point presse, dans la salle de réunion du
Parquet du Palais de justice de Nice,
Michel Redon, Vice Procureur de la République a réfuté la terminologie de «
conflit intercommunautaire ou interethnique» pour qualifier les scènes de guérilla urbaines de l’après-midi de mardi. En plein quartier populaire de l'
Ariane, à proximité d’une école maternelle, à l’est de
Nice, un groupe de
Tchétchènes a ouvert le feu à l’arme de poing sur une personne circulant en scooter. La douzaine de coups de feu n’a pas fait de blessés.Ces graves violences interviennent après toute une série d’affrontements durant les trois derniers jours mettant en cause des jeunes de
communautés Tchétchène et Maghrébine. Selon
Michel Redon «
c’est une enquête judiciaire, une affaire pénale de droit commun, et nous cherchons à identifier la raison pour laquelle ces deux groupes s'affrontent». Quatorze ressortissants
Tchétchènes interpellés sont en garde en vue, prolongée de vingt-quatre heures, à la caserne Auvare. Ils seront présentés au parquet cet après midi.Sur place cependant il semble bien qu’un «
conflit d’intérêt» à propos «
d'affaires illicites» soit en train de se transformer en guerre communautaire.
Jean-Charles GERAY, sous-préfet qui représentait
le préfet Dominique Vian a annoncé que ce dernier avait obtenu de la préfecture de région (
Provence-Alpes-Côte d'Azur) l’envoi d’une quarantaine de
CRS qui resteront sur zone jusqu’à dimanche soir, en renfort des quatre-vingt à quatre-vingt-dix agents déjà sur site.