RUGBY TOULON – Est-ce l’arrivée aujourd'hui à l'
aéroport Nice-Côte d'Azur de l'ex-capitaine des
All Blacks de Nouvelle-Zélande, Tana Umaga, ou la présence de
Mourad Boudjellal le président du
Rugby Club de Toulon venu l’accueillir, qui a acéré la plume des dirigeants du
Rugby Nice Côte d'Azur, mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils n’ont pas mâché les mots de leur communiqué.
Le départ de leur capitaine
Franck Alazet retourné à
Toulon comme joker médical à du mal à passer dans les gosiers niçois.
Le
Rugby Nice Côte d'Azur qui évolue en
Fédérale 2 n’a pu retenir
Alazet, Niçois d’origine, revenu dans sa ville, croyait-on convaincu par le sérieux du projet de reconstruction d’un club de premier plan à
Nice et sur la Côte. L’incapacité du
RNCA à trouver un emploi à sa femme et surtout les propositions alléchantes du club varois ont eu raison de sa détermination.
Toulon qui pourtant, au mois de juin dernier, l’avait licencié sans autre forme de procès.
Curieuses pratiques.COMMUNIQUÉ DU RUGBY NICE CÔTE D’AZUR
Alazet, c’était notre Tana Umaga
Le départ de Franck Alazet pour Toulon est un coup dur pour nous, mais il ne remet absolument pas en cause notre projet de refaire un jour de Nice une place forte du rugby français. Nice, aujourd’hui en Fédérale 2, ne s’arrêtera pas à cet épisode douloureux. Le départ d’Alazet pour le RCT prouve simplement et encore une fois que les clubs amateurs ne sont pas suffisamment protégés pour faire face à la puissance financière des clubs pros qui se servent à l’envi et à tout moment de la saison dans les rangs de la « Fédérale ». Qui plus est quand il s’agit de Toulon dont son président, M. Mourad Boudjellal annonçait en début de saison qu’il avait inventé le Top 15. Il est en train de s’apercevoir dans cette Pro D2 si exigeante que l’argent ne fait pas tout. Le président varois pensait qu’il allait tout écraser, il a juste réussi à piétiner Nice la semaine dernière en lui « dérobant » son capitaine emblématique, qu’il avait d’ailleurs licencié au mois de juin dernier. Et ce, sans même prendre la peine d’offrir à Nice le moindre défraiement. Simple défraiement de ce qui a été engagé pour Franck depuis cet été par notre club. Car nous pourrions également évoquer la problématique financière qui se présente face à nous au moment où il va falloir penser à son remplacement ou encore les sponsors qui s’étaient engagés avec nous sur le seul nom de ce joueur. Alazet, c’était notre Tana Umaga. Nous nous inclinons. Le RNCA va donc miser désormais sur sa jeunesse et souhaite bon vent à Franck Alazet. Nous espérons qu’il saura apporter à Toulon son expérience et son aptitude au combat. Quant aux vertus toulonnaises que le RCT semble vouloir récupérer avec ce joueur – le fameux « passeport toulonnais » - nous rappelons simplement que Franck est un pur produit du rugby niçois et que le club de son cœur avait un nom : le RRC Nice, non le RC Toulon. Nous avons été très heureux de l’avoir parmi nous pendant quatre mois, respectons son choix et espérons qu’il réussira un très grand match dimanche face à Lyon aux côtés de Tana Umaga. Le peuple de Mayol saura certainement reconnaître l’un des siens. Un joueur valeureux.