La Ville de Nice, par l’intermédiaire de son C.C.A.S, a procédé fin 2005, pour la 1ère fois en France, à l’ouverture d’un Centre de Jour Alzheimer.
Accueil de jour les Orangers
L’Accueil de jour Thérapeutique Alzheimer du Centre Communal d’Action Sociale de la Ville de Nice s’inscrit dans la politique gérontologique nationale (Plan Alzheimer, circulaire du 16 avril 2002) et départementale (Schéma Gérontologique).
Situé au 2, bis avenue des Orangers et doté d’un personnel qualifié et formé notamment par l’association Alzheimer Côte d’Azur, il peut recevoir quotidiennement 15 personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer ou apparentées. Ces personnes doivent au préalable être diagnostiquées et évaluées au sein des Consultations « Mémoire », du Centre de Mémoire de Ressources et de Recherche du CHU de Nice ou de spécialistes exerçant en ville.
Le bâtiment, d’une surface de 186 m2, mis à disposition par la Ville de Nice, comprend deux étages sécurisés (digicodes, caméras de surveillance) disposant de salles d’activité, de restauration, de salles de bains et de toilettes adaptées. Le centre dispose également d’un jardin et d’une cour extérieure.
Cet Accueil de jour Alzheimer, permet:
De mettre en place un projet thérapeutique individuel visant à retarder au maximum la perte des acquis encore existants qui sont en hypofonctionnement du fait d’une absence de stimulation sensorielle, la stimulation cognitive étant l’essentiel de l’accueil de jour et son essence même. Il vise également au maintien des compétences comportementales et à maintenir voire restaurer l’autonomie de la personne par une attitude empathique et une guidance dans les mouvements et les séquences comportementales. Cela favorisera ainsi le maintien à domicile dans les meilleures conditions possibles en autorisant à la personne démente un « art de vivre » dans un lieu permissif, adapté et sécurisé : trois notions clés de cette prise de soins.
D’évaluer en étroite relation avec les centres « experts » le degré de sévérité de la maladie. Cette évaluation amorce la demande de prise en charge et authentifie l’intérêt d’une telle démarche.
De bénéficier d’un soutien psychologique adapté.
De bénéficier d’une prise en charge globale à la fois psychologique et physique en vue d’une resocialisation de la personne.
D’offrir un espace permissif « temps–liberté » à la personne dans ses déambulations et l’expression de ses manifestations dyscomportementales.
De repérer les modifications comportementales susceptibles d’être liées à une pathologie intercurrente.
D’être attentif aux troubles du comportement alimentaire.
De développer des capacités de communication analogique
De restituer l’identité de la personne