JAZZ POP WORLD ROCK REGGAE BLUES FUNK R&B ELECTRO FOLK SOUL
2004 célèbre les noces de perles du jazz à Cimiez (30 ans), les noces d’étain du Nice Jazz Festival (10 ans), et le centenaire de la naissance de Count Basie dont le portrait inédit époustouflant de couleur (signé Moretti) est le nouveau visuel du NICE JAZZ FESTIVAL.
LE "NICE JAZZ FESTIVAL" est une flânerie subtile où l'âme des ancêtres croise sans anicroche les technologies les plus turbulentes. Un métissage où la tradition séculaire s'entrechoque harmonieusement avec la vision futuriste de la musique. Bref, c'est la vie. Chacun y trouvera ses repères.
Je ne citerai aucun artiste. Je les aime tous. J'ai l'envie profonde de leur rendre la force et l'amitié qu'ils m'ont toujours spontanément accordées, et surtout de faire en sorte qu'ils soient fiers de se produire au "NICE JAZZ FESTIVAL".
Que vous spectateurs, partagiez avec eux des fragments de vie, de bonheur simple et des trésors de sensations, de frissons et d'émotions. Les caresses du soleil, les éclaboussures de couleurs, les effluves parfumées de la Méditerranée, les senteurs envoûtantes de romarin, des cystes, de la lavande dans le site enchanteur de Cimiez, de ses arènes galloromaines, de ses oliviers qui swinguent, vont contribuer à la MAGIE du "NICE JAZZ FESIVAL". Croyez-moi le plus beau du monde !
Le NJF est l'un des plus grands Festivals en Europe, une recette magique concoctée avec passion pour 58 000 spectateurs, avec le concours de plus de 500 musiciens… Au total 8 jours, 75 concerts et 120 heures de musique au compteur !
"Je suis très enthousiaste à l'idée de vous accueillir nombreux au "NICE JAZZ FESTIVAL" : Le meilleur de la musique. Rendez-vous du 21 au 28 juillet." - VIVIANE SICNASI -
Programme
Programme susceptible de modifications,
58 000 spectateurs, 75 concerts, 8 soirées thématiques dans le cadre prestigieux des arènes et jardins de Cimiez
MERCREDI 21 JUILLET
"So Bop So Pop So Choc"
Molly JOHNSON
WISE
CORNEILLE
Patti SMITH
THE SPIRIT MUSIC SEXTET featuring Meshell NDEGEOCELLO
André «Dédé» CECCARELLI & FRIENDS
NICE TRIO (Jean-Marc JAFET, Jean-Paul CECCARELLI, Robert PERSI)
Bugge WESSELTOFT
JEUDI 22 JUILLET
"l'Archange est dans la baie"
Peter GABRIEL (EXCLUSIVITÉ, SEUL FESTIVAL D’ÉTÉ)
Rokia TRAORÉ
SOEL
TRANSLATE (Michel BENITA, Julie DARMONT, Erik TRUFFAZ)
Daby TOURÉ
LA JARRY
MEGANOIDI
VENDREDI 23 JUILLET
"Pretty Women"
Manou GALLO
Laetitia SHERIFF
Ana SALAZAR
FEIST
Jessye NORMAN Trio (Gershwin
Duke Ellington) (EXCLUSIVITÉ, SEUL FESTIVAL D’ÉTÉ)
Dee Dee BRIDGEWATER & David Sanchez "LATIN LANDSCAPES"
DAUGHTERS OF SOUL (les filles de) Milini KHAN (Chaka KHAN), SIMONE (Nina SIMONE), Lalah HATHAWAY (Donny HATHAWAY), Nona HENDRYX ,
Sandra ST. VICTOR, Joyce KENNEDY
(EXCLUSIVITÉ, SEUL FESTIVAL D’ÉTÉ)
SAMEDI 24 JUILLET
"Don't Worry be Funky"
CHIC (Nile Rodgers) + guest Grace JONES (TBC)
Roy HARGROVE RH FACTOR
Roy AYERS
Marcus MILLER
Horace ANDY
Ed MOTTA
Nils LANDGREN Funk Unit «FUNKY ABBA»
(EXCLUSIVITÉ, SEUL FESTIVAL D’ÉTÉ)
DIMANCHE 25 JUILLET
"Smart & Trendy"
Angie STONE (EXCLUSIVITÉ, SEUL FESTIVAL D’ÉTÉ)
THE DIVINE COMEDY
Rickie Lee JONES (EXCLUSIVITÉ, SEUL FESTIVAL D’ÉTÉ)
THE SERVANT
GENERAL ELECTRICS
ARCHIVE
PHOENIX
Jérôme BADINI
ELISTA
LUNDI 26 JUILLET
"Bad Boys"
Jimmy CLIFF
Art MENGO
Richard BONA
Cadeau sucré : TOTO BONA LOKUA
(Gérald TOTO, Richard BONA, Lokua KANZA) (EXCLUSIVITÉ,
POUR LA PREMIÈRE FOIS SUR SCÈNE, AVEC LE SOUTIEN DE NO FORMAT - UNIVERSAL)
Keziah JONES
David LINX & Diederik WISSELS quartet
Lemmy CONSTANTINE
Popa CHUBBY
Thierry ELIEZ et Jean Claude MENCAGLIA
MARDI 27 JUILLET
"Devil's Music"
ZUCCHERO
Boubacar TRAORÉ
Lucky PETERSON
Bettye LAVETTE
Joe Louis WALKER avec Kenny WAYNE
Cheick Tidiane SECK
Ilene BARNES
MERCREDI 28 JUILLET
"What a Wonderful World"
LADY SMITH BLACK MANBAZO (EXCLUSIVITÉ, SEUL FESTIVAL D’ÉTÉ)
SOWETO GOSPEL CHOIR (EXCLUSIVITÉ, SEUL FESTIVAL D’ÉTÉ)
India.ARIE (EXCLUSIVITÉ, SEUL FESTIVAL D’ÉTÉ)
N’Dambi (EXCLUSIVITÉ, SEUL FESTIVAL D’ÉTÉ)
Bryan FERRY (EXCLUSIVITÉ, SEUL FESTIVAL D’ÉTÉ)
Femi KUTI
Stanley BECKFORD
MERCREDI 21JUILLET
"So Bop So Pop So Choc"
Molly JOHNSON
WISE
CORNEILLE
Patti SMITH
THE SPIRIT MUSIC SEXTET featuring Meshell NDEGEOCELLO
André « Dédé » CECCARELLI & Friends
NICE TRIO (Jean-Marc JAFET, Jean-Paul CECCARELLI, Robert PERSI)
Bugge WESSELTOFT
Molly JOHNSON
À l’heure des divas virtuelles fabriquées, emballées, markétées et prêtes à consommer, Molly Johnson est tout sauf une autre chanteuse de plus. Son album « Another Day » est tellement surprenant qu’il a séduit d’emblée les deux côtés de l’océan. Cette musicienne accomplie, douée d’une technique sans faille est dotées d’une personnalité musicale luxuriante. Du jazz à la pop, en zigzagant sur le rock, Molly développe un song-writing à la fois élégant et racé, résolument métis et éclectique qui aujourd’hui atteint sa pleine maturité. Sous la direction du fameux producteur Craig Street (Norah Jones, Cassandra Wilson, Meshell Ndegeocello), d’une formation à sa mesure, Molly Johnson décline en une sorte d’équilibre hédoniste, un univers lyrique inclassable, riche de ce tressage et d’influences disparates (de Bob Marley à George Gershwin, de Billie Holiday à Janis Joplin). Ni résolument jazz, ni franchement pop, flânant sur les chemins de traverses de groove funky, Molly Johnson est inimitable et intemporelle, voix suave et charnelle, sophistiquée et généreuse. Une grande dame de la chanson est née..
WISE
Julien BIROT : Compositeur, arrangeur et multi-instrumentaliste passionné de Jazz et d’éléctro. Rubin NOTTE : Pianiste de jazz œuvrant également pour la House et la Drum’n Bass. Guillaume PONCELET : Trompettiste visionnaire. De leur rencontre naît un projet ambitieux et novateur d’où résulte une musique éclectique, métissage de swing, bop, soul, hip hop et jazz. Sur scène WISE crée son propre monde, libre et moderne à partir de la matière première samplée, bouclée mais reste avant tout une musique d’improvisation, à la sonorité pure et innovante. Leur album «ELECTROLOGY » est salué par l’ensemble de la critique. « Quel bonheur, un album incontournable pour l’année 2004. Sublime, une pure merveille à écouter en boucle ». Laurent Garnier
CORNEILLE
Ce représentant de la nouvelle soul européenne, né en Allemagne de parents rwandais, déjà distingué dans les charts canadiens à la tête du groupe O.N.E., arrive aujourd’hui en France avec un album de R&B à son image, direct et intelligent. Encensé par la presse lors de sa prestation au Nice Jazz Festival de l’été dernier, Corneille décrit à sa manière l’univers social et humain qui nous entoure dans des textes remarquables de sensibilité comme Seul au Monde ou Avec Classe, condensé de sa philosophie de la vie.
Patti SMITH
Cette pionnière de la scène musicale alternative new-yorkaise propose depuis trente ans un rock original aux fortes connotations poétiques. Depuis ses premiers albums avec le guitariste Lenny Kaye —notamment «Horses» qui contient les chansons Gloria et Free Money, ou encore «Easter» sur lequel on trouve Because the Night et Ghost Dance —jusqu’au recueil «Glitter in their Eyes », nominé par l’Académie des Grammy en 2000, sa passion pour l’art et la musique ne sont pas prêts de s’éteindre. Patti est également l’auteur de plusieurs ouvrages de poèmes illustrés. Son passage à Nice est le couronnement de sa tournée de l’été 2004.
THE SPIRIT MUSIC SEXTET featuring Meshe ll Ndegeoce llo
Sans jamais perdre la conscience des problèmes qui minent la planète, Meshell Ndegeocello poursuit imperturbablement ses explorations musicales, mélange atypique de rock, de jazz, de funk et de R’n’B. Pionnière de l’école nu-soul qui remettait récemment à l’honneur la musique phare des années 60 et 70, elle se produit actuellement à la tête d’une formation ramassée au sein de laquelle soul et reggae trouvent un admirable terrain d’entente dans un décor psychédélique surprenant. «Tout ce que je veux, c’est jouer de la basse, poursuivre mes recherches et exprimer tout ce que j’ai à dire, revendique-t-elle. Mon but n’est pas de séduire à tout prix, mais de rester sincère. Si le public me suit, tant mieux.»
André « Dédé» CECCARELLI and Friends
À la suite du formidable album «Carte Blanche» qu’il vient d’enregistrer sous les couleurs de Dreyfus Jazz, notre Dédé niçois fête la richesse et la divesité du jazz en compagnie d’une lignée de «friends» prestigieux, parmi lesquels le guitariste Biréli Lagrène, le pianiste Baptiste Trotignon ainsi que le virtuose du violon, Florin Niculescu. «Ce qui me passionne le plus dans la musique, c’est cette communion qui règne entre les artistes, explique Dédé. J’ai bien conscience d’être particulièrement gâté cet été, et je ne dissimule pas ma fierté d’avoir pu réunir de telles pointures autour de moi.» À Nice, on se lèche les babines d’avance…
Jean-Marc JAFET NICE TRIO
Ce spécialiste niçois de la contrebasse et de la basse électrique est l’un des musiciens de jazz français les plus recherchés. Mélodiste averti et rythmicien imparable, Jafet a travaillé sur scène comme en studio avec les plus grands: Richard Galliano, Didier Lockwood, Christian Escoudé, Babik Reinhardt, Sylvain Luc, mais aussi Dionne Warwick, Sacha Distel, Liza Minelli… Cet été, il a imaginé pour son public un répertoire original à la tête de son Nice Trio, avec Jean-Paul Ceccarelli (batteur de Sting et de Chick Corea) et Robert Persi (ancien pianiste de Claude Nougaro et de Richard Galliano, entre autres).
Bugge WESSELTOFT
Depuis son passage à Nice en 2002, le pianiste phare de la scène scandinave s’est définitivement imposé au premier rang des créateurs du jazz électro. Une position d’avant-garde qui ne l’empêche pas de puiser une large part de son inspiration dans les sonorités folks et acoustiques avec lesquelles il a grandi pour asseoir la crédibilité et la justesse de cette «Nouvelle Conception du Jazz» qu’il appelle de ses vœux.
JEUDI 22 JUILLET
" l'Archange est dans la baie"
Peter GABRIEL (EXCLUSIVITÉ, SEUL FESTIVAL D’ÉTÉ)
Rokia TRAORÉ
SOEL
TRANSLATE (Michel BENITA, Julie DARMONT, Erik TRUFFAZ)
DABY
LA JARRY
MEGANOIDI
Peter GABRIEL
Ancien leader de Genesis, l’un des ensembles phares de la révolution prog-rock du début des années 1970, ce créateur engagé a toujours brillé par l’originalité de ses projets multiformes, ouverts à toutes les musiques. Son premier recueil solo, publié en 1977, l’engageait sur la voie de recherches intimistes et sensibles qui incorporaient aussi bien des éléments d’avant-garde que des sonorités millénaires. Considéré comme l’un des penseurs majeurs de la création musicale depuis le succès de l’album «So» en 1986, Gabriel poursuit une multitude de projets parallèles en tant que compositeur de musiques de films, producteur et animateur du label Real World, et grand prêtre de la scène.
ROKIA TRAORÉ
D'une enfance enrichie par divers séjours dans les grandes capitales du monde, cette jeune Malienne possède une curiosité insatiable. Elle fusionne les mélodies traditionnelles de son pays et le raga indien, les mélopées bamanam et les improvisations nerveuses de Joe Zawinul. Sous le regard bienveillant d'Ali Farka Touré, Rokia multiplie les assemblages les plus osés. Elle associe le timbre du balafon à l'aigreur des guitares n'gonis d'une voix empreinte de tradition et de modernité.
SOEL
Le trompettiste franco-guinéen Pascal Ohsé, plus connu sous le nom de Soel, a grandi musicalement sur le circuit rock et jazz parisien pour ensuite trouver sa place aux côtés du roi de l’électro, St. Germain. Élevé dans l’amour du rhythm & blues, de la soul façon Stax, de la pop black de Motown et des BO de films blaxploitation, Soel propose une relecture originale de ses musiques préférés dans le cadre de ce projet soutenu cette année par l’Adami.
PROJET TRANSLATE
Le contrebassiste Michel Benita a souhaité sortir des sentiers battus pour le nouveau projet qu’il met en œuvre tout au long de l’été sur le circuit de quelques festivals triés sur le volet. Multipliant les expériences électroniques inédites autour de son instrument, il développe un parallèle stupéfiant avec les improvisations en image de la vidéaste Judith Darmont. Pour ce concert d’exception dans les Arènes de Cimiez, Benita et Darmont ont souhaité faire appel au trompettiste le plus imaginatif de ce nouveau millénaire, Erik Truffaz.
DABY
Fondateur et compositeur du groupe « TOURE/TOURE », Daby, poly instrumentaliste surdoué, (il chante, joue de la guitare, de la basse, de la batterie et des percus) commence la musique à 8 ans en Mauritanie. Issu d’une grande famille de musiciens, son père n’est autre que Seta Touré « frère aîné et chanteur des « Touré Kunda ». Daby fonde « TOURE/TOURE » en 92. Il sillonne le monde avec les meilleurs musiciens de la planète world : Paco Sery, Stéphane Huchard, Michel Alibo,… En 2001, lors du festival « Rock in Rio », le groupe fait un tabac au point de supplanter tous les autres. Le succès décide Daby à tenter l’aventure en solo. Ses talents de mélodiste font merveilles et l’apparente simplicité des arrangements souligne la beauté de sa voix aérienne. Son travail est récompensé par la sortie d’un disque en juin 2004 sur le label de Peter Gabriel et c’est bien mérité.
LA JARRY
Baptisé en l’honneur d’un quartier d’Orléans, le groupe formé par les frères Pourtau —Olivier au chant et David à la guitare —avec Arnaud Bottin (basse) et Nicolas Saulnier (batterie) s’exprime depuis plusieurs années déjà sur la scène du rock alternatif français. En 2002, une maquette enregistrée au studio de Peter Gabriel en Angleterre permettait au groupe de signer chez Sony un single prometteur intitulé Mea Culpa.
MEGANOIDI
Ce groupe de ska, composé de musiciens originaires de Gênes, revendique fièrement l’influence de ses maîtres à penser jamaïcains, les Skatalites. Magnifiquement servis par deux albums encensés par la critique, les Meganoidi enrichissent leur musique d’une solide dose d’humour, très présente lorsqu’ils se produisent sur scène avec une conviction qui ravira les amateurs de rythmes caraïbes.
VENDREDI 23 JUILLET
"Pretty Women"
Jessye NORMAN (EXCLUSIVITÉ, SEUL FESTIVAL D’ÉTÉ)
Dee Dee BRIDGEWATER & David Sanchez "LATIN LANDSCAPES"
Ana SALAZAR
FEIST
DAUGHTERS OF SOUL (les filles de) Milini Chaka KHAN (Chaka KHAN),
SIMONE (Nina SIMONE), Lalah HATHAWAY (Donny HATHAWAY),
Nona HENDRYX , Sandra ST. VICTOR, Joyce KENNEDY (EXCLUSIVITÉ,
SEUL FESTIVAL D’ÉTÉ)
Manou GALLO
Laetitia SHERIFF
Jessye NORMAN
Tout le monde se souvient de cette diva d’exception interprétant La Marseillaise avec une émotion rare au soir du bicentenaire de la Révolution française, drapée par Jean-Paul Goude dans les couleurs du pays des Droits de l’Homme. À l’occasion d’un concert unique imaginé spécifiquement pour le public du Nice Jazz Festival, Mademoiselle Norman oubliera l’espace d’un soir son registre habituel afin de revisiter à sa manière le répertoire de Duke Ellington et des frères Gershwin.
Dee Dee BRIDGEWATER
Rares sont les artistes capables de s’exprimer avec autant de pertinence dans tous les domaines de la scène, qu’il s’agisse de jouer la comédie sur les planches à Londres ou d’enrichir la tradition du jazz sur les scènes des plus grands festival, avec à la clé un Tony Award (l’équivalent des Molières), plusieurs Grammy et une Victoire de la Musique, sans compter le très prestigieux Laurence Olivier Award. À l’invitation personnelle de Viviane Sicnasi, Dee Dee retrouve le public niçois avec un projet musical d’ampleur, appelé à ne laisser personne indifférent.
Ana SALAZAR
L’étoile montante du flamenco triomphait récemment sur la scène française grâce à son interprétation audacieuse et bouleversante du répertoire d’Edith Piaf. Vibrant à la flamme de la musique andalouse, la belle de Cadix redonne vie à L’Accordéonniste, Padam ou Je ne regrette rien avec une force rarement atteinte depuis la disparition, il y a quarante ans, de la Grande Dame de la chanson française.
FEIST
Originaire du Canada francophone, Leslie Feist a fait ses premières armes sur scène à la tête d’un trio punk avant de connaître le succès au sein du collectif Broken Social Scene. Depuis, après avoir travaillé aux côtés de Jane Birkin et de Dani, elle a choisi de s’exprimer dans un contexte plus acoustique, entremêlant folk, blues, jazz et gospel avec bonheur, quand il ne s’agit pas de faire renaître de ses cendres un hymne disco tel que Inside Out des Bee Gees. À n’en pas douter, l’une des révélations du Nice Jazz Festival 2004.
DAUGHTERS of SOUL
Avec ce projet inédit, créé tout spécialement pour le Nice Jazz Festival, une nouvelle génération de chanteuses s’attache à valoriser l’héritage de la soul music. Outre Lalah Hathaway (la fille de Donny, l’une des stars de la soul des années 70), Simone (la fille de la regrettée Nina) et Milini Kahn (dont la mère, Chaka, reste l’un des valeurs sûres de l’école soul-funk), Nona Hendryx (ex Labelle, le trio créateur du tube planétaire Lady Marmelade), Joyce Kennedy (la voix de Mother’s Finest) et Sandra St.Victor (connue pour ses vocalises acrobatiques au sein de Family Stand) s’inspirent de leurs racines et proposent une version inédite de la soul du XXIè siècle.
Manou GALLO
Elle naît et grandit à Divo en Côte d’Ivoire, berceau des racines du peuple Djiboi. Sauvageonne, Manou ne va pas à l’école mais en attendant ses copines à la sortie de la classe, elle bât la mesure, frappe ses cuisses, tape du pied, ponctue le tempo de sa voix. Le rythme est son obsession. En Côte d’Ivoire, la tradition veut que l’on joue de la musique aux enterrements, et c’est précisément lors d’un enterrement que Manou se fait remarquer en tapant sur les « tambours parleurs », avec une maîtrise étonnante. C’est la stupeur, le scandale aussi car les femmes n’ont pas le droit de toucher ces tambours. Manou grandit en vendant des oranges. Comme à chaque fois qu’elle se produit sur scène, étonnement et admiration sont au rendez-vous car Manou donne tout ce qu’elle a dans les tripes. En 85, en entrant dans le groupe Moya, elle découvre avec délectation les instruments modernes, la batterie, la basse, la guitare. La suite, on la connaît, en véritable show woman, virtuose de tous les instruments et chanteuse émérite, Manou Gallo conquiert l’Europe. C’est la femme orchestre. Un spectacle hallucinant à elle toute seule.
Laeticia SHERIFF
Grain de voix subtil, quête de profondeur, Laetitia Sheriff séduit l’hexagone avec sa guitare, sa basse et son mélodéon. Elle partage la scène avec Tom MacRae, Elysian Fields, Rodolphe Burger. Pendant deux ans, Laetitia s’essaye à vif, sans calcul, ni retenue, elle chante ses textes et affirme son univers. De sa rencontre avec le guitariste Olivier Méllano au jeu clair obscur et le batteur énergétique Gaël Desbois, l’environnement musical de Laetitia Sheriff prend une coloration plus intense des accents plus violents. Bourges 2004 est pour elle : « Le Sacre du Printemps ».
SAMEDI 24 JUILLET
"Don't Worry be Funky"
CHIC (Nile Rodgers) + guest Grace JONES (TBC)
Roy HARGROVE RH FACTOR
Roy AYERS
Marcus MILLER
Horace ANDY
Ed MOTTA
Nils LANDGREN Funk Unit « FUNKY ABBA » (EXCLUSIVITÉ,SEUL FESTIVAL D’ÉTÉ)
Nile RODGERS & CHIC
Davantage encore que Donna Summer, le groupe de Nile Rodgers a donné ses lettres de noblesse au disco avant de parrainer la naissance du rap à la fin des années 1970. Tout en dotant l’ère disco d’une crédibilité artistique, Chic assurait un lien entre le style roi des discothèques et l’univers de la soul, accumulant au passage des hits qui n’ont plus quitté depuis notre univers: Dance, Dance, Dance, Good Times (qui aura fait exploser les débuts du rap en inspirant Rapper’s Delight du Sugarhill Gang) et surtout Le Freak, best-seller dès sa sortie avec plus de quatre millions d’exemplaires vendus.
Roy HARGROVE’S RH FACTOR
Le «jeune lion» du hard-bop, découvert par Wynton Marsalis de passage dans son lycée en 1987, a fait du chemin depuis ses premières interventions musclées aux côtés de jeunes acteurs de la scène actuelle comme Bobby Watson, Ricky Ford ou Carl Allen. Devenu depuis un leader charismatique, célébré pour sa façon exaltée de faire passer le message de sa musique, le trompettiste met à profit ses racines pour proposer un style où le funk tient toute sa place. Dans la foulée de son dernier enregistrement Verve sur lequel brillait la diva de la nu soul Erykah Badu, Hargrove prêche avec conviction pour une fusion étroite entre jazz et R&B.
Roy AYERS
Ce vibraphoniste majeur de la scène jazz des années 1960 s’est imposé comme l’un des prophètes de l’acid jazz au cours des décennies suivantes. Très en avance sur son temps, Roy annonçait déjà il y a trente ans les avancées hip-hop actuelles. S’il ne prise guère les étiquettes multiples dont l’affuble la critique enthousiaste, Roy n’en a pas moins contribué à la renaissance R’n’B grâce à l’inventivité de sa formation Ubiquity.
Marcus MILLER
Ce virtuose de la basse possède le don d’ubiquité musicale. Fils d’un organiste et directeur de chorale, apparenté au légendaire Wynton Kelly, aussi à l’aise à la clarinette et au piano qu’à la basse électrique, Marcus a débuté dans les studios new-yorkais — on peut l’entendre sur des enregistrements d’Aretha Franklin, Bill Withers, Elton John ou Roberta Flack, parmi beaucoup d’autres —avant de contribuer à lancer la carrière de Luther Vandross, champion de la cause de la balladesoul. Entretemps, Marcus rejoignait son idole Miles Davis, sur scène comme en studio (souvenezvous de l’album «Tutu»), avant de se lancer dans une carrière solo centrée sur un heureux mélange de jazz et de funk. Comme il l’avoue volontiers: «Je cherche toujours à inventer pour continuer à progresser», une politique qui lui a formidablement réussi jusqu’à présent.
Horace ANDY
Né à Kingtson, Andy avait tout juste seize ans lorsqu’il réalisait ses premiers enregistrements en 1967, s’imposant rapidement comme l’un des champions de la cause jamaïcaine, Signataire d’une longue liste de tubes tout au long des années 70, celui que l’on surnomme Sleepy a longtemps travaillé dans l’univers des studios new-yorkais avant de se joindre au groupe anglais Massive Attack en 1990. Artiste d’exception, Andy possède l’une des plus belles voix d’une île qui ne manque pourtant pas de chanteurs de pointe.
Ed MOTTA
Ce créateur brésilien, historien de la musique populaire et heureux propriétaire d’une formidable collection de disques, a fait ses premiers pas dans le métier en tant que journaliste et DJ avant de se tourner vers la scène au sein du groupe de hard rock Kabbalah. Motta s’est ensuite lancé dans une carrière solo, mettant au point une forme inédite de soul-funk aux fortes colorations brésiliennes. Aujourd’hui reconnu comme l’un des créateurs les plus originaux du Brésil, il a signé plusieurs BO pour le cinéma, enregistré avec Bernard Purdie et Chuck Rainey, chanté avec Roy Ayers et reçu un disque d’or en 1997 pour son «Manual pratico para bailes, festas et afins», sans jamais renoncer à son amour du jazz et des rythmes traditionnels brésiliens.
Nils LANDGREN Funk Unit «FUNKY ABBA»
À la tête d’une Funk Unit dont l’énergie n’a rien à envier à celle des groupes de Maceo Parker ou Fred Wesley, l’Homme au trombone rouge multiplie les albums, les concerts et les récompenses depuis quelques années. De Stockholm (dont il est originaire) à Pékin, en duo avec Esbjörn Svensson comme à la tête de sa propre formation, le premier des funksters européens porte très haut les couleurs de la scène jazz/soul suédoise à travers le monde.
DIMANCHE 25 JUILLET
"Smart & Trendy"
Angie STONE (EXCLUSIVITÉ, SEUL FESTIVAL D’ÉTÉ)
THE SERVANT
PHOENIX
GENERAL ELECTRICS
THE DIVINE COMEDY
ARCHIVE
RICKY LEE JONES (EXCLUSIVITÉ, SEUL FESTIVAL D’ÉTÉ)
Jérôme BADINI
ELISTA
Angie STONE
Dans l’univers de la nu soul, la concurrence est farouche entre les reines du genre. Face à la ghetto queen Mary J. Blige et l’afro-princesse Erykah Badu, Stone possède une longueur d’avance, privilège de près d’un quart de siècle d’expérience acquise dans le monde macho du hip-hop qui a, sans nul doute, aiguisé ses réflexes féministes. Cette relation intime avec l’histoire récente du R’n’B se double d’une connaissance réelle de la vie qui donne une parfaite crédibilité à sa vision poétique de la banalité du quotidien, le tout porté par une voix dont la puissance et la sincérité font d’elle l’héritière de Bessie Smith, Billie Holiday, Dinah Washington et Aretha.
THE SERVANT
Un sens mélodique d’une incroyable justesse, une utilisation judicieuse des effets éléctroniques, des harmonies suaves, des textes attachants et des refrains qui ne vous quittent plus, la recette concoctée par l’équipe de Dan Black est tout simplement imparable, dans un registre pop-rock qui n’est pas sans évoquer le meilleur de David Bowie.
PHOENIX
Ce petit groupe, né dans l’anonymat d’une banlieue parisienne il y a quinze ans autour du chanteur Thomas Mars, du bassiste Deck D’Arcy et des frères guitaristes Christian et Branco Mazzalai, a débuté sur le circuit des clubs hexagonaux en revisitant des succès country et funk. Au lendemain de leur arrivée chez Source Records avec l’album «United», et après quelques apparitions aux côtés de leurs compères du groupe Air, les quatre Phoenix mettent à l’honneur sur «Alphabetical», leur dernier opus en date, un heureux mélange pop-folk-punk qui commence à faire des vagues à travers l’Europe.
GENERAL ELECTRICS
Libre, ouvert sur le monde et inclassable, autant d’adjectif qui dépeignent la démarche de l’animateur de General Electrics, le claviériste Hervé «RV» Salters. Aujourd’hui basé à Berkeley près de San Francisco, RV est un électron libre qui navigue avec une aisance égale sur les scènes d’Europe et d’Amérique, réinventant avec un bonheur évident les vieux tubes de Stevie Wonder comme le répertoire de Wayne Shorter. Salters a surtout une manière bien à lui de confronter les techniques actuelles aux instruments d’hier, insufflant une nouvelle vie au clavinet comme au vénérable orgue Hammond.
THE DIVINE COMEDY
Si le groupe a compté nombre de musiciens au long d’une carrière de plus d’une décennie, Divine Comedy n’est autre que le visage public de Neil Hannon. Originaire d’Irlande du Nord, Hannon a systématiquement renoncé aux flammes de l’enfer dantesque pour mieux nous ouvrir les portes de son paradis personnel. Depuis la sortie de son premier album, «Liberation», en 1993, une longue histoire d’amour le lie au public français qui ne lui ménage pas son admiration. Après une poignée d’albums et suite à des expériences scéniques innovantes (parfois avec un grand orchestre), Hannon est sur le point d’atteindre un statut de star internationale grâce à la puissance évocatrice de son dernier recueil, «Absent Friends».
ARCHIVE
Le titre de leur dernier disque, «Noise», pourrait prêter à confusion. Au lendemain de l’écriture de la bande originale du film Michel Vaillant — un projet obtenu de haute lutte face à la concurrence de Radiohead, pas moins —, le trio anglais confirme son amour des arrangements sophistiqués dans un contexte qui n’est pas sans évoquer la puissance mélodique de Pink Floyd. Les textes comme l’écriture musicale aboutie de ces représentants éclairés de l’école trip-hop entendent montrer aux amateurs niçois qu’Archive se trouve dans le groupe de tête des rockers actuels.
Rickie Lee JONES
De Chicago à l’état de Washington, sur la côte pacifique, où elle vit actuellement, la route n’a pas été aisée pour Rickie Lee qui a dû affronter ses démons personnels et ceux du show-business pour se faire entendre. Souvent présentée de façon réductrice comme la nouvelle Joni Mitchell, cette fille spirituelle de Woody Guthrie n’a jamais laissé le succès commercial l’éloigner de l’objectif qu’elle s’était fixé. Aujourd’hui plus que jamais, sa générosité, sa finesse, sa guitare et sa voix constituent des atouts incomparables lorsqu’il s’agit de séduire les publics les plus divers.
Jérôme BADINI
Ce jeune saxophoniste house (comme il aime lui-même à se définir), petit-fils d’un chanteur d’opéra italien et fils de l’un des plus fins représentants du jazz en France, a grandi à l’écoute de Coltrane, Miles Davis, Herbie Hancok, Prince et James Brown jusqu’à ce que l’arrivée de la house au milieu des années 80 lui mette le pied à l’étrier. Armé d’un jeu bref et hypnotique qui n’est pas sans évoquer celui de Maceo Parker, Jerôme est parti à l’assaut des grands clubs de Paris, Ibiza et New York, partageant la scène avec les DJ’s «Little» Louie Vega et Derrick May. Partageant son temps aujourd’hui entre les dancefloors et les productions électros, il entend montrer à Nice que ces deux univers n’ont rien d’antinomique.
ELISTA
S’exprimant dans un registre pop-rock qui n’est pas sans évoquer le travail d’artistes tels que Cali ou Mickey 3D, les membres de ce groupe en pleine ascension de la région de Melun parviennent à tisser une musique intelligente faite de textes poétiques, de rythmes accrocheurs et de riffs de guitare combattifs posés sur des mélodies qui ne vous quitteront plus.
LUNDI 26 JUILLET
"Bad Boys"
Jimmy CLIFF
Art MENGO
Richard BONA
Keziah JONES
David LINX & Diederik WISSELS quartet
Lemmy CONSTANTINE
Popa CHUBBY
Thierry ELIEZ & Jean-Claude MENCAGLIA
Jimmy CLIFF
Acteur essentiel de la tradition musicale jamaïcaine, l’auteur et créateur de Many Rivers to Cross aura été l’un des pionniers du reggae à travers le monde. Alors que Toots, Peter Tosh et Bob Marley prenaient le relais, Cliff menait une carrière ouverte sur le monde, comme l’illustrent ses collaborations avec des artistes aussi divers que les Rolling Stones, Elton John (la chanson titre du Roi Lion) ou encore Kool & the Gang. Trente ans après le succès de la B.O. de The Harder they Come, l’art de Jimmy Cliff conserve toute sa légitimité, comme en témoigne l’album qu’il vient de réaliser, « Black Magic ».
Art MENGO
Quinze ans après ses premières incursions en studio, le barde toulousain est enfin de retour avec un disque brillant que vient compléter une série de concerts à guichets fermés. Ce n’est pas un hasard si la mélancolie du blues habite les textes de l’auteur, si sa voix éraillée sert aussi bien les mélodies du chanteur. Au même titre que son compatriote Nougaro, Mengo est de ces poètes pour lesquels la musique afro-américaine a toujours été source d’inspiration.
Richard BONA
De son village de Minta au Cameroun à New York, ville de la consécration, ce bassiste a fait ses classes à Paris pendant six ans. Parallèlement à de belles expériences en studio aux côtés de Joe Zawinul, Regina Carter, Paul Simon ou Randy Brecker, il synthétise aujourd’hui l’expression contemporaine des multiples facettes de la musique africaine, source infinie de richesse et de modernité. Son dernier album en date, «Munia: The Tale», en est la preuve flagrante.
CADEAU SUCRÉ: TOTO BONA LOKUA
Entre Bona le Camerounais, Lokua Kanza le griot congolais à l’univers riche et sensuel, et Gérald Toto l’Antillais parisien nourri aux sources de la Soul, une complicité d’exception est née sur disque qui trouve à Nice un prolongement unique pour ce mini-concert exceptionnel.
Keziah JONES
Depuis qu’il a quitté les couloirs du métro parisien pour la lumière de la scène, le guitariste-poète nigérian s’est imposé comme le nouveau prince de l’afro-beat. Mieux que quiconque, il sait irriguer les racines de l’Afrique d’un funk solidement mâtiné de blues dont la vérité explosive n’est pas sans évoquer la musique du regretté Fela. Alors que voit le jour son quatrième album, «Black Orpheus», Keziah dévoile sans complexe un style élégant et racé qui lui ressemble.
David LINX & Diederik WISSELS QUARTET
Plébiscité à travers toute l’Europe pour sa fragilité touchante et ses allures de poète révolté, David Linx inventait ces dernières années une nouvelle manière d’aborder la chanson française. C’est toutefois avec le jazz que ses acrobaties vocales trouvent leur cadre le plus fidèle et inspiré, en toute complicité avec son alter ego, le pianiste et compositeur flamand Diederik Wissels. Après «Up Close» en 1996, «Bandarkâh» en 1998 et «Heartland» en 2001, le chanteur et le pianiste fêtent plus de dix ans de collaboration avec l’album «This Time», élevé au rang de Choc de l’année 2003 par le magazine Jazzman.
Lemmy CONSTANTINE
Son père, un célèbre acteur des années 1950 qui interprétait à l’écran le rôle du détective privé Lemmy Caution, avait également fait carrière dans le disque en vante les mérites de la dolce vita dans Cigarettes, whisky et p’tites pépés. Constantine fils a hérité de ce père aux talents multiples son prénom ainsi qu’un penchant marqué pour les textes humoristiques qu’il agrémente de phrases de guitare déliées empruntées à l’école manouche personnifiée par Django Reinhardt.
POPA CHUBBY
Jouant sur sa tête d’ogre et ses tatouages inquiétants, Ted «Popa Chubby» Horowitz prouve qu’on peut être blanc et parler le langage du blues noir au quotidien, la communauté afro-américaine n’ayant pas le privilège du mal-vivre dans les cités américaines. Après le magistral «How’d a White Boy Get the Blues», ce fils d’un commerçant juif du Bronx triomphait récemment avec un bouillant «Live at FIP». Vocabulaire virulent et pensées généreuses, le Chubby dissimule sous son physique de brute un cœur gros comme lui.
Thierry ELIEZ & Jean-Claude MENCAGLIA
Enfant prodige irrémédiablement séduit par l’orgue et le piano avant même d’atteindre l’âge de raison, adolescent précoce qui dirigeait à 17 ans son premier trio jazz, accompagnateur recherché qui a longtemps oeuvré aux côtés de Didier Lockwood, Eliez a participé avec Jean-Marc Jafet aux aventures du trio d’André Ceccarelli avant de rejoindre Dee Dee Bridgewater au début des années 1990. Quant à Mencaglia, sa maîtrise de la guitare lui garantit une renommée qui dépasse de beaucoup la Côte d’Azur. Avec ce duo, on peut être assuré d’assister à un concert d’exception mettant en valeur le sens mélodique affirmé de ces deux jeunes créateurs.
JEUDI 27 JUILLET
" Devil's Music"
ZUCCHERO
Boubacar TRAORÉ
Lucky PETERSON
Bettye LAVETTE
Joe Louis WALKER
Cheick Tidiane SECK
Ilene BARNES
ZUCCHERO
À l’instar de B.B. King, son père spiritual en matière de blues, la superstar italienne a effectué ses débuts à l’église. Cette initiation vocale n’a fait que renforcer son amour des musiques noiraméricaines, découvertes à l’université par le biais d’un ami américain. Depuis, Zuc a eu l’occasion de travailler avec Narada Michael Walden (le producteur responsable des plus grands succès de Whitney Houston), enregistré avec B.B. King, chanté avec Eric Clapton, partagé la scène avec Ray Charles, Miles Davis et Joe Cocker. Sa venue à Nice est un véritable événement, attendu de longue date par tous ses fans.
Boubakar TRAORE
Boubacar, l’humble bluesman du Mali, chante une complainte portée par les arpèges de la guitare acoustique. Dans le paysage musical malien, Boubacar fait figure d’exception. Son surnom « Kar Kar » (celui qui excelle dans les dribbles) lui vient de l’époque où il était une gloire du football. Le jeu de sa guitare suave, le vaque à l’âme et la poésie dans le cœur, « Kar Kar » égrène ses chansons épurées, inspirées de la tradition Kassonké.<br> Pour « Macire », son deuxième album (Label Bleu) il s’entour de son ami et fils spirituel Habib Koité, des musiciens du Bamada et de Kélétigui Diabaté, virtuose du balafon et du violon mandingue. L’essence du blues est bien là, l’Afrique reprend son héritage pour mieux l’investir, comme le retrace le film produit par Martin Scorcese « From Mali to Mississippi ».
Lucky PETERSON
Ce fils d’un patron de club de la ville de Buffalo, dans l’état de New York, montait pour la première fois sur scène à l’âge de trois ans. Deux ans plus tard, il enregistrait son premier disque à l’instigation de Willie Dixon et devenait une véritable star en l’espace de quelques mois suite à ses nombreux passages à la télévison américaine. Ce parcours d’enfant prodige n’a pas empêché Lucky de trouver une place à la mesure de sa maturité musicale dans le monde du blues après avoir appris son métier dans l’ombre de Little Milton et de Bobby Bland. L’Europe est une seconde patrie pour ce chanteur/organiste/guitariste qui dispose sur le Vieux Continent d’un fan club fidèle.
Bettye LAVETTE
Tout récemment, cette représentante de la tradition de Detroit remportait un prestigieux WC Handy Award pour son album «A Woman Like Me». Contemporaine d’Aretha Franklin et d’Otis Redding, elle a traversé brillamment l’ère soul en multipliant les enregistrements sous les couleurs de labels prestigieux (Motown, Atlantic…). Son talent, resté intact, lui a permis de faire un come back remarqué depuis une dizaine d’années, en particulier grâce au public européen qui la compare souvent à Tina Turner.
Joe Louis WALKER avec Kenny WAYNE
S’il n’est pas originaire du Mississippi, du Texas ou de Chicago, ce natif de San Francisco a largement contribué à donner un nouveau souffle au blues. Walker s’est longtemps enfermé dans une logique autodestructrice avant de trouver son salut dans le gospel, jusqu’à ce que l’appel du blues se fasse entendre au milieu des années 1980. Depuis, Joe Louis a gravi les échelons de la hiérarchie du blues grâce à ses albums novateurs. Également producteur, il reste avant tout un showman flamboyant dont le passage à Nice se trouvera renforcé par la présence à ses côtés du pianiste Kenny «Blues Boy» Wayne.
Cheick-Tidiane SECK
Depuis un quart de siècle, on a pu lire le nom de Seck sur un nombre impressionnant d’enregistrements de Salif Keita, Joe Zawinul, Graham Haynes, Touré Kunda et Mory Kanté. C’est toutefois au légendaire Hank Jones que Seck doit la reconnaissance du grand public, pour avoir signé les arrangements de «Sarala» — un album jazz fortement inspiré par la tradition malienne. Tout récemment, la publication de «MandinGroove», premier recueil solo de Seck enregistré entre Los Angeles, Paris et New York, remettait le claviériste sous les feux de l’actualité musicale. Cet opus militant et onirique donnera toute sa force à la tournée entamée par Seck cette année.
Ilene BARNES
Cette américaine, aujourd’hui installée en France, possède l’indépendance et la classe naturelle des dandys d’autrefois que seule faisait vibrer la passion du beau. Cette artiste entière, parfois décrite comme une fille spirituelle de Nine Simone et de Joan Armatrading avec un peu de l’esprit fantasque de Ben Harper, a choisi de se dévouer corps et âme à sa musique. Ilene aime faire remarquer que le sang africain, indien et irlandais qui coule dans ses veines a aiguisé sa curiosité insatiable. Quoi qu’il en soit, les mélodies subtiles qu’elle tisse avec sa voix à l’accompagnement de sa guitare ne tarderont pas à faire d’elle l’une des vedettes de demain.
MERCREDI 28 JUILLET
"What a Wonderful World"
Femi KUTI
Bryan FERRY (EXCLUSIVITÉ, SEUL FESTIVAL D’ÉTÉ)
N’Dambi (EXCLUSIVITÉ, SEUL FESTIVAL D’ÉTÉ)
Stanley BECKFORD
SOWETO GOSPEL CHOIR (EXCLUSIVITÉ, SEUL FESTIVAL D’ÉTÉ)
India.ARIE (EXCLUSIVITÉ, SEUL FESTIVAL D’ÉTÉ)
LADY SMITH BLACK MANBAZO (EXCLUSIVITÉ, SEUL FESTIVAL D’ÉTÉ)
Femi KUTI
Fils aîné du pionnier de l’afrobeat, Fela Kuti, Femi interrompait sa scolarité en 1978 afin d’intégrer la formation de son père en qualité de saxophoniste. Six ans plus tard, il succédait à Fela lorsque celui-ci était jeté en prison à la suite d’un procès truqué. À la mort de son père en 1997, Femi Kuti a repris le flambeau de l’afrobeat à la tête de sa propre formation, Positive Force. Sur scène comme en studio, il continue inlassablement de sonder l’âme des peuples africains avec ses textes dérangeants. Conforté par ses tournées triomphales de 2000 et 2001 aux États-Unis et à travers l’Europe, Femi reste aujourd’hui le leader incontesté de la pop africaine.
Bryan FERRY
Plus de vingt ans après l’éclatement de Roxy Music, le nom de Bryan Ferry reste à jamais attaché au groupe de rock le plus extravagant et le plus glamour des années 1970. Sa créativité flamboyante, déjà très marquée à l’époque de Roxy, a pourtant commencé à s’exprimer pleinement lorsque la formation a souhaité prendre du recul au plus fort de l’ère disco. Depuis, Bryan s’est rendu célèbre pour la sensualité, la sophistication et le romantisme de son style. Au lendemain d’une tournée anniversaire à la tête de Roxy, Ferry remonte seul sur scène pour apporter la preuve qu’on ne le surnomme pas pour rien «le chanteur anglais le plus cool du show-business».
N ’DAMBI
Après son triomphe en 2003, N’Dambi se devait de retrouver le Nice Jazz Festival. L’une des pièces maîtresses sur l’échiquier d’Erykah Badu —c’est elle que l’on voit sur la plupart des clips d’Erykah, et que l’on entend prendre un solo remarqué sur Next Lifetime dans «Baduism Live» —, Chonita Gilbert, mieux connue sous le nom de N’Dambi («La plus belle»), n’est pas de ces figures de l’ombre que l’on maintient longtemps dans les coulisses du succès. Dotée d’une personnalité vocale et scènique explosive, cette princesse de la Nu Soul a surpris tout la profession par la maturité et le charme contagieux de «Little Lost Girl Blues», un album qui met en valeur ses racines soul et jazz, lui permettant de rejoindre Macy Gray, Mary J. Blige et Angie Stone dans le groupe de tête des grandes figures de la nouvelle soul.
Stanley BECKFORD
Quasiment inconnu en dehors de la Jamaïque jusque tout récemment, celui que ses fans appellent affectueusement Starlight est une superstar dans son propre pays. Auteur de standards jamaïcains tels que Soldering et Wanted Man, Beckford est un artiste immensément populaire sur les rivages de son île où la télévision ne cesse de lui rendre hommage depuis quarante ans. A soixante ans, par un mouvement de balancier de l’histoire comparable à celui qui a remis à l’honneur la vieille garde cubaine du Buena Vista, Stanley bénéficie aujourd’hui du retour en grâce du mento, l’ancêtre du reggae, dont il reste la figure la plus marquante.
SOWE TO GOSPEL CHOIR
Depuis son émergence au début de 2003, cette chorale du SOuth-WEst-Township rencontre un succès considérable bien au-delà des frontières de l’Afrique du Sud. Après l’Australie, la Nouvelle Zélande et la Grande Bretagne, le SGC se réjouit de rencontrer le public du Nice Jazz Festival pour un concert unique. La chorale s’est fixé pour mission de partager ses valeurs spirituelles avec le reste du monde, ce qui lui a permis de se produire avec Bono, Anastacia et Annie Lennox.
INDI AARIE
Aussi loin que ses souvenirs la portent, cette fille d’un joueur de basket professionnel devenu pasteur et d’une ancienne chanteuse devenue dessinatrice de mode a toujours été décalée, aussi bien dans ses habitudes vestimentaires que dans ses goûts musicaux. Quand les adolescents de sa génération n’écoutaient que du rap, elle se passionnait pour Sam Cooke et Donny Hathaway. Portée par le succès commercial et médiatique de ses deux albums Motown, India retrouve des accents oubliés depuis Curtis Mayfield et Marvin Gaye.
LADYSMITH BLACK MAMBAZO
Les harmonies traditionnelles du clan Shabalala se sont développées dans l’univers implacable des mines de charbon d’Afrique du Sud, lorsque les ouvriers noirs tentaient d’oublier la dureté de leur quotidien en organisant de véritables joutes vocales le samedi soir. Cette tradition caractéristique du «zoulouland» a été popularisée par LBM, un ensemble vocal familial considéré comme l’un des ambassadeurs de la culture sud-africaine à travers le monde — surtout depuis que les Shabalala se sont produits à la demande de Nelson Mandela lors de la cérémonie de remise de son Prix Nobel de la Paix à Oslo en 1993.
GUIDE PRATIQUE
Tarifs
Prévente 33 €
Plein tarif 36 €
Collectivité 29 €
Pass Jazz Festival 163 €
Pass Jazz 3 jours 84 €
Tarif enfant (- de 12 ans) 10 €
Points de vente
Fnac – Carrefour - par té léphone 0 820 800 400 (0,12 €/mn)
Et points de vente habituels
Virgin, Auchan, Centre Leclerc, Galeries Lafayette,
Ticketnet à www.ticketnet.fr et 0892.69.70.73 (0,34€/mn)
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