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Accès : • ascenseur situé à l'extrémité est du Quai des Etats-Unis, au pied de la Tour Bellanda; • "Petit Train", départ devant le Monument du Centenaire, Jardin Albert 1er. • Multiples points d'accès pédestres depuis le Vieux-Nice : 20 minutes. Au sortir de l'ascenseur, redescendre sur la terrasse de la Tour Bellanda, point panoramique sur la Baie des Anges et les quartiers du bord de mer.
La citadelle ayant été rasée entre février et juillet 1706 sur ordre de Louis XIV qui occupait le Comté de Nice, la colline reste propriété de la Couronne qui y maintient des batteries d'artillerie. Le 3 mai 1822, le roi Charles-Félix en concède la jouissance à la ville. Transformée en parc, reboisée, elle reste une zone "non ædificandi". Sur la plate forme principale (terrain de sports, puits à citerne), subsistent les soubassements des cathédrales médiévales. La première, commencée entre la fin du Xe siècle et 1018, consacrée en 1049, achevée autour de 1164, avait 34 m. de long sur 17,50 m. de large.
Au XVe siècle, ce premier édifice, très délabré, est rasé : ses soubassements sont conservés comme crypte. Une nouvelle église est construite sur le même plan, rallongé de 4 m., entre 1429 et 1486. Le dédoublement des trois absides des chevets successifs est bien visible. Au centre, le jubé du premier édifice a été remis au jour lors des fouilles. Ebranlée lors du siège de 1691, la seconde cathédrale, ruinée, fut en partie rasée avec le Château en 1706 et ses vestiges aplanis.
Sur l'esplanade qui précède ces ruines a été créé un musée lapidaire de plein air, dépourvu toutefois de toute notice explicative. A l'ouest domine le "donjon", rocher escarpé, occupé entre l'an mil et le XVIe siècle par le castrum médiéval.
Un belvédère, sous lequel tombe une cascade artificielle, domine le Vieux-Nice et les quartiers occidentaux de la ville. Par beau temps, le panorama s'étend de l'Estérel au massif du Mercantour (Table d'orientation).
Diamétralement opposée, une terrasse domine le port, face au Mont-Boron et à l'est de Nice. Des mosaïques modernes évoquent les origines grecques de la ville, elles sont l'œuvre de Charles Catherin.
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