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Aménagé sur le premier tronçon de la couverture du Paillon construit dès 1881, le square Leclerc, jadis dédié au maréchal de Napoléon Ier, lui fait suite. Là s'élève la statue de Masséna (socle orné de bas-reliefs illustrant ses victoires), œuvre d'Albert Carrier-Belleuse (1869). Des jardins suspendus enveloppent ensuite une station service et un parking, puis la Gare Routière. Ils font face, au nord, au Lycée Masséna, achevé en 1913 ; à l'entrée, cadran solaire universel et olivier de la Paix. A l'intérieur la salle des Actes et le parloir sont décorés de grandes compositions sur toiles marouflées, œuvres de Charles Martin-Sauvaigo (Nice 1881-Paris 1970) élève de Ziem et décorateur attitré des paquebots français de l'entre-deux-guerres. L'Église du Vœu, le seul grand édifice néo-classique niçois, construit entre 1841 et 1852 sur les plans du Turinois Carlo Mosca, s'élève en face. Elle est décrite dans le chapitre consacré au Vieux-Nice. Les jardins suspendus imaginés par Jean Médecin, réalisés par son fils Jacques se terminent par une terrasse face au Théâtre de Nice (1989) architecture octogonale d'aspect austère inséparable du Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain (MAMAC) qui, au-delà d'un vaste parvis, lui fait suite. C'est l'œuvre des architectes niçois Yves Bayard et H. Vidal. Le théâtre est le volume "sorti" d'un espace vide délimité par les quatre pavillons du MAMAC eux-mêmes reliés par des passerelles de verre. Il comprend deux salles de 1100 et 300 places et une salle de répétitions sous verrière qui a la dimension de la scène principale dans son extension maximale. Un pavillon accolé abrite le hall d'accueil et le bar-fumoir. La grande salle à l'italienne est dotée d'un proscenium variable. La scène équipée d'un monte décors géant pourrait accueillir un semi-remorque ! La surface totale des planchers est de 7000 m2 dont 2700 m2 pour les parties publiques. En face le MAMAC comporte quatre tours carrées de 20 m de large et de 30 m de haut reliées par des passerelles permettant une visite en rotation. Au centre le fameux vide est une place dédiée à Yves Klein et ouverte à la circulation, ce qui permet d'apercevoir l'intérieur du musée et unit les deux rives du Paillon.  |
