Giuseppe Garibaldi né à Nice le 4 juillet 1807,
Mort à Caprera en Sardaigne, le 2 juin 1882.
Reprenant une tradition tombée dans l’oubli un trop grand nombre d’années, une délégation de la Fédération des Associations du Comté de Nice s’est rendue à Caprera en Sardaigne, le 2 juin dernier, afin de rendre hommage à Jòusé Garibaldi, Héros Niçois et citoyen du monde, qui repose dans cette petite île italienne située entre Corse et Sardaigne.
À l’invitation d’Anita Garibaldi, arrière petite-fille de Garibaldi et Présidente de l’Association Internationale Garibaldienne, la Fédération des Associations du Comté de Nice a déposé sur la tombe des gerbes de fleurs au nom de la Fédération et du Comité du bicentenaire de la naissance de Garibaldi. La présence sur cette île des drapeaux niçois, rappelle que de nombreux érudits niçois dont Menica Rondelly et Jouan Nicola rendirent régulièrement hommage à Garibaldi en venant se recueillir sur sa tombe.
Au cours de cette émouvante et chaleureuse cérémonie, étaient présents le Colonel Jouan Carlos Dos Santos représentant le gouvernement Brésilien, le Général de Corps d’Armée Vittorio Bernard, ancien représentant de l’Italie à l’OTAN, le Commandant Francesco Alopoli, commandant de la base navale de Caprera et Madame Rosana Juidice, Maire de Caprera.
La délégation niçoise était emmenée par Jean-Marc Giaume, Président de la Fédération et par le Professeur Jacques Basso, Président de l’Institut de Recherches sur le Comté de Nice et l’Europe (IREP-COME). Jacques Basso dont le grand-père fit partie de la Légion des Combattants Volontaires venue se battre, comme elle l’avait déjà fait en 1870, au côté de la France lors de la Première Guerre Mondiale.
Cet hommage a été l’occasion de mesurer la persistance des liens étroits qui unissent Caprera à Nice. Beaucoup d’objets, de tableaux et de bâtiments ont été réalisés par Garibaldi pour ressentir la présence de Nice à Caprera. Ainsi la première maison en bois réalisée sur l’île fut-elle édifiée avec du bois de Nice que l’armateur Niçois, François Grosso, lui livra amicalement. Ainsi, lorsque Garibaldi sentit sa fin proche, se fit-il construire une nouvelle chambre dont la fenêtre était tournée vers Nice. De son lit, il voyait la Mer, un des théâtres de sa vie aventureuse et, au loin, tout au loin, les quais du port de sa ville natale.