inset histoire

 

 

Ça s'est passé en 1794 dans le Comté de Nice ...

 1794 (1er janvier)
Arrivée à Nice de 50 navires génois chargés de grain.
 1794 (2 janvier)
Une commission de 24 membres examine les candidats au club des Jacobins de Nice.
 1794 (3 janvier)
Nouvelle répartition du travail au Directoire de Nice.
 1794 (5 janvier)
“Emprunt forcé et progressif” établi dans le département par la Convention.
 1794 (9 janvier)
Nice fête la reprise de “l’infâme Toulon”, le théâtre joue la liberté reconquise.
 1794 (11 janvier)
5 gendarmes de la 1ère compagnie s’installent à Villars, et l’on réquisitionne tous les fers de Nice.
 1794 (17 janvier)
Pétition de Villars contre le maximum imposé à son vin.
 1794 (18 janvier)
La Lozère poursuit vainement trois Barbets qui ont enlevé un troupeau près de Clans.
 1794 (19 janvier)
200 hommes sont mis à la disposition du comité de surveillance de Nice en raison d’un rassemblement suspect au Raïs (Ray).
 1794 (25 janvier)
Chatroux écrit à Blanqui que “les aristocrates reviennent de leurs erreurs”.
 1794 (29 janvier)
Le club de Nice vote de faire sortir, les jours de fêtes, “les frères d’armes détenus pour cause disciplinaire”. A Nice est ordonné la réquisition des matelots.
 1794 (30 janvier)
A Nice Buonaparte fait adopter par Dugommier, Ricord et Saliceti les plans de l’expédition d’Oneille.
 1794 (2 février)
Contes demande à s’appeler “Punta Libera” (pointe libre).
 1794 (5 février)
Antibes vient à Nice “rendre ses hommages” au représentant Ricord.
 1794 (8 février)
Fête civique à Nice sur l’autel de la patrie. “Un mannequin représentant le tyran… promené sur un âne [est] brûlé… aux cris de “Vive la République, Vive la montagne, mort aux tyrans”.
 1794 (11 février)
Le juge de paix de Gilette, Honoré Geoffroy, rend des jugements douteux. Sept Niçois essayent de fuir sont arrêtés à Villefranche.
 1794 (12 février)
L’amalgame est décidé dans les Alpes-Maritimes.
 1794 (14 février)
Inventaire de la sacristie de Sainte-Réparate.
 1794 (20 février)
Ricord décide de faire délivrer à Nice “des lettres de marque aux capitaines génois pour armer en course”.
 1794 (24 février)
Le conseil ordonne de surveiller les employés des prisons de Nice, et de dresser la liste des émigrés de Malaussène.
 1794 (27 février)
On concentre à Nice toutes les matières d’or et d’argent.
 1794 (6 mars)
Visites domiciliaires à la recherche des prêtres insermentés dans le district de Puget. Un atelier de salpêtre est établi à Nice.
 1794 (8 mars)
En pleine déchristianisation de ventôse, le sieur Greco de la Tour fait une fondation pieuse.
 1794 (11 mars)
Buonaparte est de retour à Nice.
 1794 (15 mars)
On constitue le personnel des prisons de Nice.
 1794 (18 mars)
La contribution foncière du département s’élève à 665.040 livres, et la mobilière à 66.504.
 1794 (21 mars)
Des commissaires sont nommés à Nice pour remédier aux abus dans le commerce de la boucherie.
 1794 (22 mars)
Le prêtre Ansaldi, de Port-Maurice, se présente à Menton pour prêter serment. Il sera envoyé à Castellar.
 1794 (27 mars)
Second séjour de Buonaparte à Nice, 5son Laurenti (6 rue Bonaparte). Les représentants épurent les autorités départementales.
 1794 (30 mars)
Hoche, venant prendre le commandement de l’armée d’Italie, est arrêté à Nice. L’armée part pour Saorge.
 1794 (1er avril)
Buonaparte exprime au représentant Turreau “la honte d’être resté à la porte de l’Italie depuis un an”.
 1794 (2 avril)
A Nice Buonaparte voit adopter son plan sur Saorge et Oneille.
 1794 (3 avril)
Buonaparte est à Nice; et les cantonniers doivent fournir tous les 2 jours la liste des indigents; Martin-Seylour est nommé secrétaire-chef de la commune.
 1794 (5 avril)
Buonaparte se rend à Menton tandis que Augustin Robespierre écrit à son frère qu’il “est d’un mérite transcendant”. Le conseil de Nice accorde une indemnité aux riverains du Var, dont les soldats ont pillé les récoltes.
 1794 (6 avril)
Le conseil municipal demande un local plus spacieux.
 1794 (7 avril)
Buonaparte ordonne au commissaire d’artillerie Berlier de rétablir la batterie à la pointe de l’île Sainte-Marguerite.
 1794 (8 avril)
Le projet de transfert du Conseil de Nice est approuvé (5s ne sera effectué que 3 ans plus tard !!). Gastaud est chargé de changer l’appellation des rues.
 1794 (13 avril)
Les prêtres se voient retirer l’état civil, et 10 commissaires sont nommés pour faire appliquer la loi du maximum.
 1794 (16 avril)
Les prisonniers se plaignent de l’état des prisons de Nice.
 1794 (20 avril)
Première liste d’émigrés du district de Puger-Théniers - Villars en compta jusqu’à 24, dont son dernier feudataire, le comte Salmatoris, inscrit par erreur et par malignité.
 1794 (21 avril)
Le commissaire des guerres Barthélémi reçoit l’état des prisons de Nice (au Palais, aux ci-devant Jésuites, prison militaire à la Vieille Croix).
 1794 (24 avril)
Le district de Puget menace ses communes, qui n’exécutent pas ses ordres, et Gastaud installe la municipalité de Contes. A Nice, la pêche de nuit est autorisée.
 1794 (25 avril)
Le corps municipal de Nice fait vérifier si les terres et biens nationaux sont cultivés.
 1794 (26 avril)
Buonaparte est aux avant-postes de Breil.
 1794 (27 avril)
Victoire de Masséna à la Morta et à Colle Ardente. Prise de Lantosque par Garnier.
 1794 (28 avril)
Le Piémontais Saint-Amour abandonne Saorge, devenu indéfendable.
 1794 (30 avril)
Buonaparte quitte Saorge pour Nice où il passe 8 jours.
 1794 (1er mai)
Discours louangeux à Nice de Dumerbion saluant Masséna pour “le glorieux fait d’armes de Saorge”. Les représentants offrent l’amnistie aux Barbets.
 1794 (2 mai)
Le théâtre de Nice joue Les Visitandines, pièce anticléricale.
 1794 (3 mai)
Gilette participe à une lourde réquisition de l’armée française.
 1794 (8 mai)
Prise de Tende par les Révolutionnaires.
 1794 (11 mai)
On ouvre à Nice le livre de la bienfaisance nationale.
 1794 (12 mai)
Utelle se plaint des réquisitions françaises puis sardes de l’automne 92.
 1794 (15 mai)
Nouveau passage de Buonaparte pour quelques jours à Nice; tandis que les volontaires dégradent les casernes pour se chauffer.
 1794 (20 mai)
Voyage de Buonaparte à travers le haut pays, pour aller à Col3 proposer une attaque combinée des armées des Alpes et d’Italie. Faute d’eau, la brigade de gendarmerie d’Utelle est transférée à Lantosque (Masséna n’avait pas tenu sa parole aux Utellois).
 1794 (22 mai)
Le district de Nice félicite les représentants pour les victoires de la Convention.
 1794 (24 mai)
Menton reçoit l’ordre de n’employer que la moitié des journaliers sur ses routes, “les terres pourraient souffrir”.
 1794 (25 mai)
Le geôlier chef de Nice est destitué pour laxisme.
 1794 (27 mai)
Le chirurgien Lachaulme, de la 20ème demi-brigade, fait emprisonner (et condamner au bagne) Jacques Bertrand colporteur coupable d’avoir vendu sa camelote à la Penne contre numéraire (au lieu d’assignats).
 1794 (28 mai)
Exécution du Barbet Joseph Thaon, dit Robion de Lantosque. Buonaparte est de retour à Nice.
 1794 (29 mai)
A Luceram “cérémonie auguste” avec farandole pour planter l’arbre de la liberté.
 1794 (1er juin)
La 20e demi-brigade passe de Saint-Dalmas à la Bollène et Isola.
 1794 (1er juin)
Arrivée d’un coup de 1.500 réfugiés corses à Nice.
 1794 (3 juin)
Les Français réquisitionnent 4 mulets à Entraunes.
 1794 (7 juin)
Le manque de monde est “intolérable” à Nice.
 1794 (8 juin)
Dimanche de Pentecôte ! Les Alpes-Maritimes fêtent “l’Etre Suprême”.
 1794 (11 juin)
Mouquot de Moulinet, Thaon et Louis Grinda de l’Escarène sont fusillés comme Barbets à Moulinet.
 1794 (16 juin)
Buonaparte est presque tout le temps à Nice; où le maximum est mal appliqué.
 1794 (17 juin)
Artaud de Carros, est inscrit pour enseigner les jeunes gens de Nice.
 1794 (20 juin)
Robespierre jeune autorise les visites d’auxiliaires à Nice.
 1794 (22 juin)
Le district de Nice refuse les soldats que pourrait proposer la Bollène, “timides esclaves… avilis dans les principes de l’esclavage”.
 1794 (2 juillet)
Mages et Avigdor sont nommés pour surveiller les magasins de Nice.
 1794 (5 juillet)
Fixation du tarif des inhumations niçoises.
 1794 (10 juillet)
Les conseillers de Nice devant être assidus aux réunions, désor5s tenues à 9 h du matin.
 1794 (11 juillet)
Buonaparte quitte Nice pour Gênes, en mission de renseignement préparatoire à l’offensive contre le Piémont.
 1794 (14 juillet)
Roquebillière doit “faire cesser” un commerçant qui sort et rentre “à volonté du territoire de la République”.
 1794 (16 juillet)
On fait cesser le détournement des eaux par des particuliers du Ray, à Nice.
 1794 (23 juillet)
Duranus doit faire prêter serment aux miliciens qui sont rentrés.
 1794 (27 juillet)
Buonaparte est de retour à Nice.
 1794 (29 juillet)
La municipalité de Clans, complice des Barbets est libérée par Ricord à Nice, pour “rendre à l’agriculture des bras qui lui sont nécessaires”. Prise de Roccavione.
 1794 (2 août)
Offensive sur la Stura, 5s la chute de Robespierre y mettra fin, tandis que Buonaparte va au camp de Siga reprendre le commandement de l’artillerie.
 1794 (3 août)
Charles Joseph Pons est fusillé à Roquebillière.
 1794 (3 août)
Buonaparte au camp de Siga apprend la chute de Robespierre.
 1794 (5 août)
Le jeune Delot récite les Droits de l’Homme au Directoire de Nice.
 1794 (9 août)
Les Français se retirent de la Stura sur les cols des Alpes-Maritimes.
 1794 (11 août)
Aspremont rassemble ses cendres pour le salpêtre.
 1794 (12 août)
Deux Barbets sont fusillés à Roquebillière.
 1794 (14 août)
Réouverture du Théâtre Maccarani de Nice.
 1794 (18 août)
Les communes manquent de tout, tandis qu’on ferme à Nice le Temple décadaire.
 1794 (20 août)
Le prêtre Riquelmi de Nice qui reconnaît l’Etre Suprême, demande à enseigner la gram5re ou les belles-lettres; tandis qu’on observe à l’armée d’Italie “une multitude de femmes répandues”.
 1794 (21 août)
Le conseil de Nice réquisitionne le Théâtre de la Montagne pour “accélérer la formation de l’esprit public”.
 1794 (24 août)
Les jacobins de Nice ouvrent une souscription qui s’élèvera à 6.643 livres, pour offrir un vaisseau à la République.
 1794 (1er septembre)
Les candidatures au club des jacobins de Nice doivent rester affichées 10 jours.
 1794 (3 septembre)
Les habitants sont obligés de déposer leurs armes à la 5rie d’Aspremont.
 1794 (4 septembre)
Arrêté ordonnant des réparations immédiates au grand môle de Nice.
 1794 (5 septembre)
Buonaparte quitte Nice pour une offensive en Ligurie.
 1794 (7 septembre)
Nouvelles prescriptions pour réparer le port de Nice.
 1794 (8 septembre)
Le général Durand est écrasé, à la Madone des Fenestres, pillée par ses hommes, par un mur ruiné par les pluies.
 1794 (10 septembre)
Le publiciste Ranza est emprisonné à Nice, et le même jour les Jacobins lisent l’adresse des patriotes italiens réfugiés !
 1794 (11 septembre)
Le bois des émigrés est distribué à Nice pour le chauffage.
 1794 (14 septembre)
Retraite sur la Lombarde.
 1794 (20 septembre)
Défense aux cabaretiers de la campagne de servir après le début de la nuit.
 1794 (21 septembre)
Guillaume est nommé salpetrier de Nice.
 1794 (22 septembre)
Les Jacobins de Nice interdisent la parole à “ceux qui seront pris de vin”.
 1794 (1er octobre)
Les élèves des deux sexes assisteront à la revue du Quintidi de la Société populaire.
 1794 (8 octobre)
Les représentants refusant de poursuivre l’offensive, Buonaparte est de retour à Nice.
 1794 (9 octobre)
Les Républicains regagnent la Tinée et la Vésubie, en raison du mauvais temps. La 20e demi-brigade retourne à Guillaumes. Le chirurgien Audoli, de Valdeblore, est nommé médecin des indigents.
 1794 (12 octobre)
Le juge de paix Laus règle une contestation sur une portion de vigne à Villars.
 1794 (23 octobre)
Le général jacobin François Vachot, de Tulle, commande la place de Nice.
 1794 (24 octobre)
Le district fournit un logement à Vachot.
 1794 (25 octobre)
Vachot fait arrêter sous la pluie et emprisonner à Saint-Jean Baptiste 44 prêtres.
 1794 (25 octobre)
Vachot fait arrêter 44 prêtres de la ville de Nice et les emprisonnerà Saint-Jean Baptiste.
 1794 (27 octobre)
Adresse à la Convention pour avoir “supprimé cette secte homicide” (les Robespierristes).
 1794 (28 octobre)
Vachot fait juger le courageux vicaire Honoré Faissola, qu’il est obligé d’élargir avec ses 43 “complices”, devant le “fanatisme” religieux des Niçois.
 1794 (30 octobre)
Ritter et Turreau ordonnent aux militaires évacués chez eux de rejoindre sous 20 ou 30 jours, sinon ils seront portés déserteurs.
 1794 (31 octobre)
Vachot réquisitionne des paillasses à Nice pour l’armée; et les Jacobins protestent contre les maîtres qui “donnent vacances les jours barbares… nommés dimanche”.
 1794 (1er novembre)
Brouhaha aux Jacobins de Nice contre un membre qui a déclaré que la Convention se laissait mener par les Sociétés populaires.
 1794 (3 novembre)
Le Comité de surveillance de Nice se plaint aux comités parisiens de l’intolérance du général Vachot.
 1794 (4 novembre)
Ludovic Steve est fusillé à Roquebillière.
 1794 (9 novembre)
Sévères mesures de police concernant l’état de siège à Nice.
 1794 (10 novembre)
Défense de délivrer des passeports aux réquisitionnaires (de peur qu’ils ne désertent).
 1794 (10 novembre)
Discours énergique à la société populaire de Nice pour engager les jeunes à se porter volontaires.
 1794 (11 novembre)
Vachot confirme sèchement ses mesures.
 1794 (16 novembre)
Inventaire de l’église de Levens.
 1794 (18 novembre)
Vachot réquisitionne “tous les ouvriers en bois” de Nice.
 1794 (21 novembre)
Un comité de surveillance révolutionnaire est établi à Nice, tandis que les représentants ordonnent d’y réunir les jeunes gens de 1ère réquisition.
 1794 (24 novembre)
Le citoyen André, chef du 5e Isère, décore à ses frais Sainte-Réparate, (“Temple de la raison”) “des emblèmes relatives (sic) à l’égalité”.
 1794 (25 novembre)
Les réquisitionnaires s’enfuient à l’idée de partir à l’armée du Nord. Pétition des boulangers niçois demandant à être soustraits à la réquisition militaire. La 56e demi-brigade dégrade l’église de Menton. Les représentants Ritter et Turreau épurent les municipalités.
 1794 (4 décembre)
Recensement dans les 24 heures des huiles de Nice.
 1794 (5 décembre)
L’atelier niçois du salpêtre ne vaut rien.
 1794 (6 décembre)
Le lieutenant Ourdan reçoit deux orcières pour “aider les navires à entrer” dans le port de Nice.
 1794 (9 décembre)
Luceram compte 220 habitants dont beaucoup “marchent pieds nus”.
 1794 (12 décembre)
Vachot est remplacé dans la place de Nice par le général Parra, héros de Gilette, et peut-être incarcéré quelque temps avec Ranza à la 5son d’arrêt des Jésuites. Il fait grand froid dans la montagne, ce qui donne aux soldats “un appétit extraordinaire” on accordera une livre de pain par habitant.
 1794 (14 décembre)
Le conseil de Nice devant la pénurie de légumes, met “aux enchères et rabais” l’approvisionnement de la viande.
 1794 (15 décembre)
Buonaparte quitte Nice, où il eut quelques liaisons durant son deuxième séjour de presque un an en 1794.
 1794 (16 décembre)
Les Saint-Martinois font constater les dégâts causés par les Français.
 1794 (21 décembre)
La citoyenne Laurens épouse Dorbelin va instruire les jeunes filles de Nice.
 1794 (22 décembre)
L’agent municipal d’Entraunes fait l’inventaire des biens de l’église.
 1794 (24 décembre)
Terrible ouragan ruinant la redoute du Tuech dans la Vésubie durant la nuit de Noël.
 1794 (28 décembre)
Levens se plaint du chef de poste Durand, qui se comporte en tyran.
 1794 (31 décembre)
Retour éclair de Buonaparte pour une visite au Col de Tende.

Extraits de : "Chronologie illustrée de l'histoire du Comté de Nice" © Serre Editeur

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