Reportée pour cause de Covid en 2020, la Biennale d’art contemporain de Saint Paul de Vence s’est installée dans les rues et sur les places du village jusqu’au samedi 2 octobre 2021.

BIENNALE INTERNATIONALE SAINT PAUL 2021 - Olivier Kaeppelin, le président de l’association, Catherine Issert, la commissaire de l’exposition, Laurence Hartmann, 1ère adjointe, déléguée au tourisme, Catherine Houzé, déléguée à la Culture ont présenté la deuxième Biennale Internationale de Saint Paul de Vence qui a choisi de promouvoir la jeune création contemporaine et a sélectionné 18 créateurs dont les œuvres jalonnent le parcours artistique. Du haut de la chapelle Saint Charles, on domine le village et la campagne environnante et l’on découvre Tokyo Bay d’Aurélie Pétrel, une œuvre photographique qui s’inscrit parfaitement dans le paysage. Quelques mètres plus bas, dans la chapelle Sainte Claire, Awena Cozannet montre Ce qui nous rassemble, un magnifique paysage fait de sangles cousues qui créent des strates minérales, des plis de montagne - on peut aussi y voir une mer agitée - qui interrogent sur la relation de l’homme au monde. À l’entrée du village s’élève, comme un totem, la sculpture Mistral Boys de Stefan Rinck. Dans la tradition des tailleurs de pierre, il crée une population de créatures qui rappellent autant les chimères du Moyen-âge que des personnages de bande dessinée. On fait un crochet vers la salle polyvalente pour admirer, sur son toit, L’Onde, une œuvre à quatre mains de Florian Pugnaire et David Raffini qui restitue un impact et l’onde de choc qui en résulte. Arrêt au lavoir pour Mémoires d’ormes de Stéphane Guiran, une des deux œuvres qu’il présente, comme un hommage aux lucioles et surtout aux ormes qui ont été terrassés par la graphiose. Ensuite, on peut soit déambuler librement sur et sous les remparts et se laisser surprendre par les œuvres installées ici et là : à la rencontre des escargots de Pierre-Alexandre Savriacouty sur la place de Gaulle, les œuvres de Kevin Rouillard et Kokou Ferdinand Makouvia sur la place du tilleul, celle de Charlotte vander Borght sur les remparts ou de d’Élodie Seguin sous les remparts et l’arbre ludique de Martine Feipel et Jean-Charles Bechameil.

La cour de l’espace Verdet accueille les vestiges de colonnes de Linda Sanchez et la pierre fossilisée de Delphine Wibaux. C’est à l’intérieur de l’espace Verdet que le binôme Anaïs met den Ancxt et Grégory Lasserre nous invite à nous amuser avec leurs œuvres interactives. Gonzalo Lebrija nous offre un cours de géométrie avec son Cubo Torcido et Charles Le Hyaric une plongée dans un monde onirique et organique avec sa Nébuleuse des Dryades. Dans la chapelle, au fond du cimetière, Stéphane Guiran a accroché sa deuxième œuvre Le Rêve des Neiges éternelles, des sélénites en apesanteur jouant avec la lumière. Puis, on se perd dans les rues à la recherche de la structure minimaliste et labyrinthique de Quentin Lefranc et du sanctuaire imaginaire de Juliette Minchin. Des médiateurs se promènent dans le village à la disposition des visiteurs.

Biennale Internationale de Saint Paul de Vence
Art contemporain
Du 26 juin au 2 octobre 2021
Dans les rues et sur les places
Saint Paul de Vence
www.bis-art.com

Un dépliant avec plan et renseignements sur les œuvres et leurs auteurs est disponible à l’Office de Tourisme, 2 Rue Grande.

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