inset villages

 

Isola : la fête des chataignes (en novembre) Les visiteurs italianisants ou latinistes vont désespérément chercher une île en ce lieu, confluent de deux torrrents alpins, la Guerche et la Tinée. Mal leur en prendra car, depuis 1067 où le village apparaît pour la première fois dans les textes, il s'appelle Leudola (1067), Leusola (1200) ou Lieusola (1333), qui est la forme dialectale correcte. Point d'île donc mais une racine pré-latine LeV, qui a le sens de pente herbeuse. Les cartographes ont transformé le nom en L'Ieusola puis L'Isola et enfin Isola ! Comme les villages voisins de la haute Tinée, Isola appartient, aux XIe, XIIe et XIIIe siècles, à la puissante famille de Thorame-Glandèves. Comme eux, il se libère du joug féodal lors de la dédition au comte de Savoie en 1388. Comme eux toujours il est inféodé en 1699 au médecin Ribotti. Mais le village est riche et il parvient à se libérer de la pseudo-dette invoquée par l'état pour justifier cette inféodation. Isola reste donc une commune libre jusqu'à la Révolution française. Dès lors, il subit le sort de la vallée, retournant à la Savoie devnue Royaume de Sardaigne, en 1814. Lors de l'annexion du Comté de Nice à la France, en 1860, Isola n'est pas inclus dans le traité de Turin. Une année de négociations seront nécessaires pour parvenir au rattachement définitif à la France en 1861. Mais la plus grosse partie de son terriroire reste sous la souveraineté de la toute jeune Italie qui, pendant 80 ans, va fortifier tout le vallon de la Guerche, l'un des rares points de passage des Alpes dans la vallée. La commune retrouve son intégrité territoriale en 1947 et peut ainsi consacrer ses énergies pour enrayer l'érosion démographique qui, peu à peu, détruisait le village. Après de nombreuses années d'études, la station d'Isola 2000 voit le jour en 1970 et devient aussitôt le centre de sports d'hiver de référence des Alpes du Sud, rang qu'elle n'a jamais perdu depuis. Isola est également réputé pour la qualité de ses châtaignes, fêtées chaque année début novembre.

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Code postal
Insee
Canton
Latitude
Longitude
Altitude Superficie Nice à
06420
06073
Saint-Etienne-de-Tinée
44.18 °
7.05 °
873 m
9 798 ha
76 km
Démographie (1701-1999)
Jean-François Fulconis
1701 1059 Population d'Isola
On ne sait pratiquement rien de la vie de cet illustre mathématicien qui publia en 1562, à Lyon, un traité d'arithmérique commerciale écrit entièrement en niçois, La Cisterna Fulcronica. Il est natif d'Isola et habite Nice où il enseigne sans doute les mathématiques. D'une rare clarté pédagogique, la Cisterna porte à chaque page témoignage de la volonté de l'auteur de faire acquérir des métodes plus que des données, visant ainsi à la formation de l'esprit. En outre, elle est un document capital pour la connaissance de la langue parlée à Nice au XVIe siècle.
1754 1000
1800 665
1828 1035
1861 1145
1901 1041
1936 739
1962 342
1999 526
Le blason
Renseignements
A visiter...

Blason d'Isola

D’azur à la bande ondée d’argent, accompagnée, en chef de deux clefs d’or, passées en sautoir, et en pointe de trois châtaignes du même, mal ordonnées

Intercommunalité :
Métropole Nice Côte d'Azur

Mairie :
Place Jean Gaïssa
06420 ISOLA
Ouvert de 10h à 12h
et de 14h à 16h
Tél : 04.93.23.23.23
Fax : 04.93.02.18.06

Mairie annexe
06420 ISOLA 2000
Tél : 04 93 23 16 65
email :
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Office de Tourisme :
Au village: 04.93.02.18.97
A la station: 04.93.23.15.15.
Fax : 04 93 23 14 25
email :
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Le clocher St Pierre : magnifique clocher alpestre carré du XIIe siècle, il est l'unique vestige de l'ancienne église Saint Pierre, détruite par une inondation au XVIe siècle. Gardien du Parc des loisirs pour enfants, il souhaite la bienvenue à l'entrée du village.
L'église Saint Pierre-aux-Liens : sa construction dura de 1679 à 1682. Eglise paroissiale digne de ce nom; baroque, elle possède 6 autels dont un Sacré-Coeur de Jésus et un dédié à la Vierge Marie.
La chapelle Sainte Anne :propriété intégrale de la Confrérie des Pénitents Blancs encore très active, cette magnifique chapelle date de 1465. Elle a été restaurée entre 1818 et 1823. Toutes les peintures intérieures des plafonds sont en terre de Sienne, les objets de culte, une Ste Anne en bois du XIXe siècle ...
La chapelle St Roch, construite au XVIe siècle pour conjurer une épidémie de peste, qui épargna d' ailleurs le village, elle fut restaurée en 1877. Elle abrite une superbe toile de 12 ème siècle et un autel très particulier : une meule de moulin en pierre taillée à la main. La St Roch, le 16 Août est une Fête très populaire.
Les Lavoirs communaux, vieux de 3 siècles, sont polis par les mains des lavandières qui y ont fait tant de lessives "à la cendre". Alimentés en eau par des sources vives, ils donnent encore aujourd' hui un tirage parfait, souple et frais.
Le Four communal : depuis 8 siècles, jusque vers 1950, les isoliens ont cuit leur pain entre ses murs. On vous expliquera l' art du pain, sa fabrication traditionnelle et les méthodes de conservation.
Le moulin à grain : depuis 1950, il ne fonctionne plus, triste destinée due à l' exode rural. De conception tout à fait originale, il broyait 100 kg de seigle ou de blé en 10 heures environ. Très beau meuble en bois et techniques ingénieuses.
Galerie photo
Maires d'Isola

Baptiste BOVAS (1861 - 1861)
Marcellin MATTON (1861 - 1871)
Antoine COLOMBON (1871 - 1878)
Joseph AGNELLI (1878. - 1893)
Antoine COLOMBON (1893 - 1894)
Pierre GIUBERT (1894 - 1900)
Pierre MELAN (1900 - 1904)
Désiré AGNELLI (1904 - 1905)
Joseph GARIN (1905 - 1910)

Valérien COLOMBON (1910 - 1912)
Théodore MUSSO (1912 - 1925)
Pierre MALLET (1925 - 1929)
Augustin FABRE (1929 - 1935)
Calixte CIAMIN (1935 - 1946)
Pierre GIBERT (1946 - 1947)
Jean GAISSA (1947 - 1968)
Charles RAMI (1968 - 1995)
Jean-Yves RAMI (1995 - ?)

Monument aux Morts
Monument aux Morts de Isola
Joseph AGNELLI (1914-1918)
Adolphe ALECH (1914-1918)
Joseph ALECH (1914-1918)
Louis ALECH (1914-1918)
Prosper ALECH (1914-1918)
Désiré BOVAS (1914-1918)
Henri BOVAS (1914-1918)
Louis BOVAS (1914-1918)
Pierre BOVAS (1914-1918)
Pierre BOVAS (1914-1918)
Florentin BOVET (1914-1918)
François BOVET (1914-1918)
Joseph BOVET (1914-1918)
Henri CLARY (1914-1918)
Antoine COLOMBON (1914-1918)
Joseph COLOMBON (1914-1918)
Joseph I. COLOMBON (1914-1918)
Charles DEGIOANNI (1914-1918)
Baptistin GHIO (1914-1918)
Marcellin GHIO (1914-1918)
Marius GIUBERT (1914-1918)
Pierre GIUBERT (1914-1918)
Bienvenu GRAGLIA (1914-1918)
Joseph GRAGLIA (1914-1918)
Louis GRAGLIA (1914-1918)
Eugéne ISSAUTIER (1914-1918)
Joseph LANDRES (1914-1918)
Joseph MAYNART (1914-1918)
Louis MAZZI (1914-1918)
Baptistin (C) MELAN (1914-1918)
Baptistin (J) MELAN (1914-1918)
Jean MELAN (1914-1918)
Joseph MELAN (1914-1918)
Marcellin MELAN (1914-1918)
Pierre MELAN (1914-1918)
Joseph MUSSO (1914-1918)
Marcel MUSSO (1914-1918)
Louis RAMBERT (1914-1918)
Baptistin RAMIN (1914-1918)
Jacques RAMIN (1914-1918)
Pierre RAMIN (1914-1918)
Augustin REY (1914-1918)
Louis REY (1914-1918)
Justin ROUX (1914-1918)
Elie TORRE (1914-1918)
Florentin TORRE (1914-1918)
Marcellin TORRE (1914-1918)
Pierre TORRE (1914-1918)
Marcel VERA (1914-1918)
Joseph VERAN (1914-1918)
Pierre VERAN (1914-1918)
Joseph ALECH (1939-1945)
René BLANC (1939-1945)
Joseph CLARY (1939-1945)
louis CLARY (1939-1945)
Dorette GARIN (1939-1945)
Héléne GARIN (1939-1945)
Pierre GRAGLIA (1939-1945)
Marcel MASSES (1939-1945)
Émile MELAN (1939-1945)
Pierre MELAN (1939-1945)
Florent MELANI (1939-1945)
Lucien RAMIN (1939-1945)
Henri TORRE (1939-1945)
Jean YVOL (1939-1945)
Bibliographie

Sources : © Serre Éditeur - 2005. Reproduction interdite.

 

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