Sept adultes atteints de légionellose ont été admis au CHU de Nice depuis les fêtes de fin d’année, tous issus du même secteur de la ville, à proximité de la place Masséna. Aucun pronostic vital n’est engagé et certains patients sous contrôle médical ont déjà rejoint leurs domiciles.
La préfecture des Alpes-Maritimes communique cette information car cette maladie fait partie de celles qui nécessitent une déclaration obligatoire et une enquête diligentée par les services sanitaires de l'État afin de déterminer l’origine de la source contaminante de ces cas groupés. La « maladie du légionnaire » est une infection pulmonaire qui affecte essentiellement les adultes et plus particulièrement les personnes fragilisées - personnes âgées, personnes atteintes de maladies respiratoires chroniques, diabète, maladies affaiblissant les défenses immunitaires - la contamination se fait par voie respiratoire, par inhalation d’eau contaminée diffusée en aérosol, le plus souvent par des installations de type Tour Aéro Réfrigérante (TAR). C’est sur la recherche d’une installation de ce type que la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) concentre son enquête dans le secteur qui entoure la place Masséna.
Information importante, la légionellose ne se transmet pas de personne à personne.
La maladie se traduit d’abord par de la fièvre et une toux qui peuvent s’accompagner éventuellement d’autres signes comme des douleurs musculaires et de l’anorexie. Les premiers symptômes peuvent évoquer une grippe ce qui, surtout en période de pandémie H1N1, même régressive, peut prêter à confusion. Il faut donc être prudent et attentif à ces signes car la légionellose peut s’aggraver très vite.
Cependant dans la large majorité des cas, l’évolution est favorable grâce à un traitement adapté mis en œuvre rapidement.