MAMAC | EXPOSITION -Vernissage le
19 octobre 2006 à 18 h au MAMAC de l’
Exposition Margaret Michel en présence de
Jacques Peyrat, Sénateur-Maire de Nice et d’
André Barthe, adjoint délégué aux Affaires Culturelles.
Margaret Michel artiste au parcours éclectique, installée depuis quelques années à
Vallauris (
Alpes Maritimes), a derrière elle un parcours impressionnant :
A 20 ans, elle quitte les
États-Unis, un diplôme d'art à l'
Université George Mason, Virginie, en poche.
Au cours d'un voyage d'études en Europe, elle s'inscrit à l'
Université de Nice où elle apprend la langue française, puis se rend en
Allemagne où elle travaillera chez un éditeur de livres d'art. Dans les années 1980, elle étudiera l'histoire de l'art
Asiatique à l'Ecole du Louvre de Paris ainsi que la sculpture à l'
American Center.Lumière, matières et mécanismes, l’alliance des éléments naturels et de la technologie moderne :
De retour à
San Francisco, Margaret Michel travaille comme assistante dans une fonderie d'art et entreprend d'exposer ses propres sculptures. Sa carrière connaît un tournant décisif lorsqu’elle rencontre
James Turrell : la lumière prend alors, pour elle, toute sa signification comme matière.
Cela l'amène à produire une série de pièces illuminées en fibre de verre translucide tout en continuant son travail sur des sculptures de bronze et d'acier.
L'influence de la
Silicon Valley l'amène à utiliser des objets de récupération de l'industrie électronique qui se retrouvent dans ses œuvres aux côtés d'éléments de la vie de tous les jours : parapluie, bas de femme ou rideau…Ces éléments sont souvent démontés puis remis en service à l'aide de mécanismes.
«
Les mouvements simples sont pour moi synonymes d'une pensée rationnelle», analyse
Margaret Michel«
C'est dans la répétition qu'ils deviennent obsessionnels voire intuitifs comme ma «Frankenchaise»
qui marche toute seule. Et dans la futilité de ces mouvements ils peuvent devenir irrationnels. Parfois aussi les caractéristiques du mouvement servent à exprimer une finalité ou un but.»
Passionnée par les relations que l'
Etre Humain entretient avec son environnement, elle excelle dans les alliances forcées entre des éléments naturels et la technologie moderne.
Les idées sont là, subtilement distillées dans chacune de ses pièces qui posent des questions essentielles : l'ignorance des conséquences de nos actes, les forces de la nature, la marche implacable du temps, ou encore la disparition graduelle de la diversité du monde qui nous entoure.
Proposée par le MAMAC du 20 octobre 2006 au 7 janvier 2007 Vernissage suivi d’un cocktail le 19 octobre 2006 à 18 h
Musée d’Art Moderne et Contemporain
Promenade des Arts, Nice
Inauguré par Jacques PEYRAT, Sénateur-Maire,
en présence de André BARTHE,
Adjoint au Maire et Délégué aux Affaires Culturelles